Taux d'épargne, sociétés capitalistes, capital, épargne, entreprises
« Songe que le temps, c'est de l'argent. Songe que l'argent est une nature prolifique et féconde. L'argent peut engendrer de l'argent » selon Benjamin Franklin.
Dans les sociétés capitalistes, les individus cherchent à accumuler du capital et s'intéressent à tous les moyens permettant de s'enrichir. L'un de ces moyens pourrait être l'épargne qui est considérée dans un sens large, comme un sacrifice consenti en vue d'obtenir un rendement plus important plus tard. L'épargne dans sa définition plus stricte est une part du revenu disponible qui n'est pas consommé immédiatement. Cette épargne peut provenir des ménages, des entreprises ou des administrations.
[...] Ainsi l'évolution de ces deux composantes qui sont accumulées pour étudier le taux d'épargne influence le taux d'épargne. On peut prend par exemple l'année 1975, où le taux d'épargne financière est de 9,1 et l'investissement en logement de 13,2 et l'on constate que le taux d'épargne s'élève à des revenus En revanche en 1987, le taux d'épargne financière atteint l'investissement en logement 10,1, le taux d'épargne ne s'élève qu'à 11,1%. Par conséquent, une perte de confiance dans le système financier ou une augmentation dans le secteur des logements peuvent entrainer une évolution du taux d'épargne. [...]
[...] Ainsi on associe au taux d'épargne le taux d'épargne financière et le taux d'investissement en logement. Le taux étant une proportion de l'épargne mis de côté, il sous-entend qu'il n'est pas immuable et qu'il est donc amené à évoluer. On en vient à se demander ce qui peut expliquer les évolutions du taux d'intérêts depuis les années 1970 ? Nous verrons que différents facteurs interviennent dans cette évolution dans une première partie et que cette évolution est marquée par un changement d'utilité de l'épargne dans une seconde partie. [...]
[...] Cela s'explique par le fait que les individus qui ont un pouvoir d'achat plus important vont donc répondre à leur besoin en utilisant une proportion plus faible de leur revenu que précédemment et vont donc pouvoir épargner la différence. Ainsi les économistes expliquent la stagnation du taux d'épargne entre 1995 à 2005 par la stagnation du pouvoir d'achat durant cette même période. De même, l'observation des courbes des taux d'intérêt des banques et l'inflation montre une corrélation avec la courbe du taux d'épargne. Ce lien s'explique pour le premier élément par le fait que les individus vont épargner davantage si la rémunération par les taux d'intérêt est importante. [...]
[...] Les individus ne font pas d'arbitrage entre la consommation et l'épargne dans ce cas toutefois une autre analyse prétend le contraire. * L'épargne comme un choix Il apparait qu'une autre analyse se distingue de celle de Keynes. En effet, les classiques en observant les individus d'un point de vue microéconomique pensent que les individus cherchent à maximiser leurs consommations ce qui signifie qu'ils vont faire des choix pour consommer davantage et répondre à leurs besoins propres avec des ressources limités car ils ont une contrainte budgétaire. [...]
[...] Cette épargne est en effet prévue pour maintenir une certaine consommation en cas d'aléas notamment le chômage. Ainsi depuis 1970, le chômage est passé de à plus de 10% au milieu des années 1990, les individus choisissent de se constituer une épargne de sécurité. Dans la même logique, on note qu'à partir de 2006 et jusqu'en 2009, l'épargne tend à augmenter toujours dans cette logique de choix rationnel pour constituer une épargne de précaution. Ainsi la théorie classique se confirme à partir des années 1990 et se traduit particulièrement durant les périodes de ralentissement économiques de cette période. [...]
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