Banque, multiplicateur, diviseur, création monétaire, excédent de liquidités, globalisation financière
Dès que les économistes découvrent un ralentissement de la croissance ou bien une probable reprise de l'inflation dans les milieux financiers mais aussi dans les entreprises (à forte gérance économique), ils vont, d'abord faire attention à la réaction des banques centrales internationales. Ainsi, par la manière dont la Banque Centrale Européenne (BCE) ou la Réserve Fédérale Américaine répondent aux fluctuations de l'économie; justifie le rôle primordiale des politiques monétaire. En utilisant et en usant des différents instruments monétaires tels que le multiplicateur ou le diviseur de crédit ( des outils jouant sur l'augmentation de la base monétaire ou bien sur la hausse de la masse monétaire pour ainsi favoriser la création de monnaie dans une économie donnée ) ces banques centrales tentent ainsi d'enrayer le ralentissement conjoncturel ou tente de limiter au moins les tensions inflationnistes.
[...] Les liquidités excédentaires peuvent en effet servir à réduire les endettements auprès des banques centrales mais aussi pour le cas des banques. Celles-ci peuvent, en effet, utiliser leur monnaie centrale excédentaire, non pas pour distribuer des crédits supplémentaires à leur clientèle initiale, mais pour rembourser à la banque centrale des emprunts passés et ainsi effacer toute ardoise de dettes. Dans ce cas, la banque en se dessaisissant de ses excédents de liquidité ne mène pas nécessairement à un accroissement du stock de monnaie en circulation. [...]
[...] En pensant aux activités effectives des banques, quelles limites voyez-vous aux approches tant du multiplicateur que du diviseur? [...]
[...] La base monétaire ainsi générée se «déplace d'un pays à l'autre et supprime, donc, le sens donné au multiplicateur. En conclusion, outre l'analyse faite des limites du multiplicateur et du diviseur monétaire, il n'en reste pas moins qu'une approche, plus poussée mais aussi plus théorique de la monnaie, soulignerait une opposition entre la vision quantitative et la vision keynésienne de la politique monétaire. Les économistes keynésiens affirment notamment à ce sujet que la monnaie n'est pas neutre et que la masse monétaire est alors une variable dépendante et déterminée au sein duquel l'Etat et les institutions bancaires jouent un rôle prépondérant. [...]
[...] Une question ressort donc de ces usages: quelles sont les limites d'une politique monétaire qui fonctionne tant selon les principes du multiplicateur que du diviseur ? Afin de répondre à cette «énigme», il y aura un plan en trois parties: premièrement il sera question d'étudier les risques de dysfonctionnement du système bancaire liés aux effets de ces deux outils deuxièmement analyser les arguments qui contestent cette vision trop quantitative de la politique monétaire pour finir sur une troisième partie où il s'agira d'aborder les limites de ces deux instruments face à la globalisation financière (III). [...]
[...] D'abord, il faut signaler que la création de monnaie par les banques est effective en réponse aux demandes de clients respectifs. Si ces derniers n'ont pas le souhait s'endetter davantage, alors la création de monnaie n'aurait pas lieu d'être. Le multiplicateur repose sur le principe que l'excédent de liquidités conduit nécessairement les banques à distribuer des crédits proportionnels au montant de ces liquidités excessives. Mais il faut donc qu'il y ait une forte demande de crédit venant des clients. La demande des clients peut être inférieure à ce que les banques peuvent accorder en tenant compte de leurs réserves d'excédent monétaire. [...]
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