Secteur bancaire, risque opérationnel, risque de crédit, risque de marché, gestion des risques, faillite de banque, Bâle II
Les banques de par leurs activités se confrontent constamment à tous types de risques (risque de crédit, risque de marché et risque opérationnel). Pour assurer leur pérennité, elles doivent mener une démarche active de gestion de ces risques. Avec l'internationalisation des échanges et la croissance des banques internationales, la conséquence d'une faillite de banque peut être la paralysie de l'ensemble du système financier, et par la même occasion, de l'économie mondiale. C'est ce que l'on qualifie de « risque systémique ».
L'un des rôles des autorités de régulation est de mettre en place une réglementation prudentielle visant à protéger les banques vis-à-vis de la survenance des risques inhérents à leur activité. En 1988, le Comité de Bâle à proposé l'instauration d'un ratio de fonds propres minimal que les banques doivent respecter afin de se prémunir contre les conséquences du risque de crédit. Depuis lors, les banques ont mis en place des dispositifs de gestion basés sur des modèles quantitatifs sophistiqués. A la suite de l'amendement de 1990 de l'Accord de Bâle, le risque de marché s'est lui aussi vu consacrer des méthodes de gestion appropriées.
[...] La somme de ces variables suit elle aussi une distribution de Poisson de paramètre = 1 + . Ce théorème sera très utile pour la modélisation du risque opérationnel, il permettra de combiner ou de diviser les risques en catégories. (Passer de fréquences mensuelles en une seule fréquence annuelle). Ou bien d'additionner les différents risques en une mesure globale. Cette propriété peut régler partiellement le problème du manque de données. La distribution de Poisson est la plus utilisée puisque la plus commode, cependant d'autres distributions discrètes peuvent être envisagées comme la Binomiale ou la Binomiale Négative. [...]
[...] Le Comité de Bâle a proposé de retenir du produit net bancaire moyen (Gross Income ou GI) sur les trois dernières années. Le capital requis ou exigence en fonds propres ( ) devient alors égal à31 : = Le coefficient étant fixé à la méthode reste forfaitaire et imparfaite et peut être utilisée plutôt pour les banques locales qui se suffisent avec peu d'activité sans pouvoir 29 (Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Convergence internationale de la mesure des normes des fonds propres, dispositif révisé, juin 2006) 30 (Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Convergence internationale de la mesure des normes des fonds propres, dispositif révisé, juin 2006, p. [...]
[...] Lorsque la Banque d'Algérie ou la Commission bancaire autorise que des informations leurs soient fournies sous forme statistique, elles doivent être vérifiables. Article 17 : Les banques et établissements financiers s'assurent de l'exhaustivité, de la qualité et de la fiabilité des informations et des méthodes d'évaluation et de comptabilisation, notamment : - par un contrôle périodique qui doit être exercé sur l'adéquation des méthodes et des paramètres retenus pour l'évaluation des opérations dans les systèmes de gestion, - par un contrôle périodique qui doit être exercé pour s'assurer de la pertinence des schémas comptables au regard des objectifs généraux de sécurité et de prudence, ainsi que de leur conformité aux règles de comptabilisation en vigueur, - pour les opérations qui font encourir des risques de marché, par un rapprochement qui doit être effectué, au moins mensuellement, entre les résultats calculés pour la gestion opérationnelle et les résultats comptabilisés en respectant les règles d'évaluation en vigueur. [...]
[...] L'analyse doit intégrer également les charges correspondant à l'estimation du risque de non-paiement par le bénéficiaire au cours de l'opération de crédit. Article 26 : L'organe exécutif effectue, au moins semestriellement, une analyse a posteriori de la rentabilité des opérations de crédit. Article 27 :Les procédures de décision d'octroi de prêts ou d'engagement par signature, surtout quand elles sont organisées par la fixation de délégations, doivent être clairement formalisées et être adaptées aux caractéristiques de la banque et l'établissement financier relativement à sa taille, son organisation et à la nature de son activité. [...]
[...] La couverture budgétaire : Comme le notent Jimenez et Merlier (2004) : Lorsque les risques sont considérés comme relevant de la gestion courante de l'entreprise (en général des risques à impact faible), et que l'on cherche à réduire leurs impacts en améliorant les outils et procédures en place, il est souhaitable de prévoir leur financement. La couverture budgétaire semble plus adaptée à ce genre de risques, car une prise en charge en matière de dispositif peut s'avérer couteuse et disproportionnée par rapport à l'impact de ces risques. Jimenez et Merlier (2004) citent trois formes de couverture budgétaire : La rétention : elle consiste à assumer les pertes sans chercher à les financer par une mesure particulière. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture