La sous-représentativité des syndicats en France : Raisons structurelles ou raisons conjoncturelles ?
« Le rassemblement des citoyens dans des organisations, mouvements, associations, syndicats est une condition nécessaire au fonctionnement de toute société civilisée bien structurée » (Vaclav Havel). Pour cet auteur tchèque et ancien président les syndicats font partie intégrantes d'une société et représentent même une nécessité démocratique pour cette dernière.
[...] Ce sont les syndicats les plus importants représentants les ouvriers et les travailleurs. Actuellement il est facile en France de créer un syndicat puisqu'il n'est pas nécessaire de demander une autorisation de l'Etat car il existe la liberté syndicale qui est reconnue et protégée, ce qui permet aux syndicats de se constituer librement. Cependant, avant la loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale, certains syndicats étaient présumés représentatifs alors que d'autres devaient remplir des critères bien précis. [...]
[...] Conclusion : La sous-représentativité syndicale en France est liée à plusieurs facteurs. Tout d'abord, le facteur historique puisque pendant longtemps les syndicats ont été interdits. Ensuite, il y a les spécificités de l'Etat français qui est très protecteur des travailleurs. Enfin, il y la loi qui, jusqu'en 2008, privilégiait certains syndicats en leur donnant une présomption de représentativité. Tous ces facteurs font que le taux d'adhérents aux organismes syndicaux est très faible. Il y a aussi une certaine méfiance des travailleurs en vers les syndicats qui participe à ce phénomène. [...]
[...] La protection sociale forte en France qui permet aux personnes aux chômages de pouvoir vivre de façon transitoire sans travail représente un certain confort qui n'existe pas dans beaucoup d'autres pays ce qui rassure les travailleurs et ne les poussent pas à se syndiquer. II. L'impact important du droit sur le syndicalisme et ses évolutions conjoncturelles A. L'oligopole syndical objet de méfiance Il peut y avoir aussi une méfiance au niveau du financement des syndicats qui passe surtout par des subventions de l'Etat puisque les cotisations sont très faibles, ce qui peut être perçu par les travailleurs comme un manque de transparence et un manque d'indépendance vis-à-vis du monde politique et du Gouvernement avec qui ils doivent négocier. [...]
[...] La sous-représentativité des syndicats en France : Raisons structurelles ou raisons conjoncturelles ? « Le rassemblement des citoyens dans des organisations, mouvements, associations, syndicats est une condition nécessaire au fonctionnement de toute société civilisée bien structurée » (Vaclav Havel). Pour cet auteur tchèque et ancien président les syndicats font partie intégrantes d'une société et représentent même une nécessité démocratique pour cette dernière. Les syndicats, en droit français, représentent une association de personnes qui ont vocation à représenter les intérêts économiques et professionnels des membres qui la composent. [...]
[...] Aujourd'hui le taux de syndicalisation en France est de plus précisément il est de 15% dans le public et de dans le privé. Le plus gros syndicat français : CFDT ne compte que adhérents ce qui est très faible si on compare aux autres pays européens. En effet, le taux de syndicalisme en Europe est de à titre de comparaison le plus grand syndicat allemand compte adhérents. (doc Dans ce contexte, comment peut-on expliquer la sous représentativité des syndicats en France depuis leur autorisation ? [...]
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