Mémoire portant sur les violences conjugales et prioritairement sur les femmes victimes. Exposition des causes et des origines des violences conjugales / les différentesformes existantes / les impacts / la prise en charge.
[...] Dans la journée, il peut exister des réminiscences désagréables, des flashs revenant de façon obsédante, ainsi qu'un état anxieux, une tension chronique, surtout quand l'homme est présent : la femme est sur le qui-vive, comme si des coups pouvaient pleuvoir sur elle à tout instant ou du moins dans des situations à risque. En journée, les reviviscences sont très anxiogènes pour la victime. Intenses et la plupart du temps incontrôlables, ces réminiscences font revivre l'évènement quasiment à l'identique, avec exactement le même niveau de stress. [...]
[...] Elle peut prendre la forme de violences légères tel que les bousculades, ou de violences beaucoup plus graves comme les coup de poings, de pieds, les morsures, les sévices et les strangulation par exemple. • Verbale : Violence qui passe par les mots. Elle consiste à humilier l'autre par des messages de mépris, d'intimidation ou des menaces d'agression physique. Elle peut se traduire par des interdictions, du chantage, des ordres Elle vise à créer un état de tension chez la victime et à la maintenir dans un état de peur et d'insécurité. [...]
[...] « Le féminicide : aspects psychodynamiques ». Sexologies 25, no 1 (2016): 710. Rouzel, Joseph. « La violence ordinaire », no 74 (2002). Delage, Pauline. Chapitre 1. De l'oppression des femmes aux violences. Presses de Sciences Po. Académique conjugales : quel type de fragilité psychique le passage à l'acte violent dissimule-t-il ? [...]
[...] Les raisonnements les plus employés par les acteurs de violences sont : le déni, le report de la responsabilité et minimisation de l'acte. L'étude de cet article, repose sur un recueil de corpus issus de 69 procès-verbaux, faite par une grille d'analyse adaptée au modèle de Ward et Keenan. Les TI obtenus sont, : 1. Femme = objet : déni des capacités de la compagne 2. Droit de faire ce qu'il veut : droit obtenu par le statut de l'auteur (qu'il soit de sexe masculin, sa position sociale ) 3. [...]
[...] Ces situations de violence conjugales sont plus nombreuses à Paris que dans le reste de la France ; les femmes des communes rurales ne sont pas spécialement épargnées par rapport aux urbaines. » À la page 314 nous pouvons observer que l'âge a un effet : « Dans toutes les sphères de vie, les jeunes femmes sont les plus atteintes par tous les types de violences (Jaspard et al et tableau 2). Ainsi lorsqu'elles ont une relation de couple, un tiers des femmes de moins de 25 ans font état de pressions psychologiques de la part de leur partenaire contre 21% de celles qui ont plus de 45 ans ; la fréquence du harcèlement psychologique conjugal et celle des agressions physiques baissent dans les mêmes proportions. [...]
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