Il s'agit d'un cours complet sur la vie politique française couvrant la période de 1875 à 1969.
En l'occurrence, c'est un document de 3e année de Licence en science politique qui sera parfaitement exploitable dans d'autres cursus.
Ce document clair, exhaustif et très structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en science politique, Histoire, Institut d'Études politiques, Droit, AES… pour préparer certains concours de la Fonction publique et bien entendu pour tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
Titre Ier. La France de la IIIe République
Chapitre Ier. La difficile naissance de la République
Section 1. La République sans les républicains
I) La République en attendant mieux
II) La crise du 16 mai 1877
Section 2. La République aux républicains
I) L'unité républicaine dans la lutte
II) La République opportuniste
Chapitre II. La République installée
Section 1. La menace réactionnaire
I) Le « boulangisme » (1885-1889)
II) L'affaire Dreyfus
Section 2. La République radicale
I) La victoire du « bloc des gauches »
II) La poussée des mouvements révolutionnaires
III) L'accroissement de la tension internationale
Chapitre III. La lente agonie de la IIIe République
Section 1. L'éclatement du consensus républicain
I) La montée des idéologies contestataires
II) Une vie politique agitée
Section 2. La montée des périls et la mort du régime
I) Une force diplomatique trompeuse
II) La montée du fascisme et du nazisme
III) Le Front populaire
IV) Vichy : la revanche de la réaction
Titre II. La France de la IVe République
Chapitre Ier. L'illusion d'une ère nouvelle
Section 1. La France à la Libération
I) Le lourd héritage de Vichy
II) Une situation provisoire
III) Les forces politiques et les élections de 1945
Section 2. La naissance de la IVe République
I) L'interminable débat constitutionnel
II) La mise en place des institutions
Chapitre II. Réalités et désillusions
Section 1. Les vicissitudes de la IVe République
I) La rupture du tripartisme et la crise de 1947
II) La Troisième Force et la fragilité du système (1948-1951)
III) Le gouvernement d'Antoine Pinay : le retour de la droite (1951-1952)
IV) L'expérience Mendès-France (1954-1955)
Section 2. La France malade de l'Algérie
I) Le gouvernement d'Edgar Faure et les élections de 1956
II) Le gouvernement de Guy Mollet (1956-1957)
III) L'agonie de la IVe République
Titre III. La France de la Ve République
Chapitre Ier. La République gaullienne
Section 1. La fondation du nouveau régime
I) Les conséquences du 13 mai 1958
II) La mise en place des nouvelles institutions
III) Le règlement de la question algérienne
Section 2. Le gaullisme triomphant
I) La crise de l'automne 1962
II) La politique gaullienne
Section 3. Le gaullisme vacillant
I) L'élection présidentielle de 1965
II) L'avertissement dédaigné
III) Mai 68
IV) Le départ du Général de Gaulle
[...] La situation de 1944 est bien différente, puisqu'il existe deux légitimités concurrentes. Deux forces en effet pouvaient prétendre détenir l'autorité : d'une part la résistance extérieure représentée par le général de Gaulle et le Gouvernement provisoire de la République française qu'il présidait depuis Alger, où il avait remplacé le 3 juin 1944 le Comité français de Libération nationale et d'autre part, la résistance intérieure représentée par le Conseil national de la Résistance et par les mouvements de résistance. Les deux résistances n'étaient ni antagonistes ni étrangères l'une à l'autre. [...]
[...] Incontestablement, il est le dernier des trois grands présidents du Conseil des années 1880-1900. Un de ceux qui par son action va achever de « républicaniser » la société française. Grand bourgeois, froid voire glacial, il se situe politiquement dans la lignée opportuniste. Ferryste, l'Affaire Dreyfus va l'amener à rosir voire rougir le drapeau républicain et son gouvernement de Défense républicaine va montrer un net rapprochement net avec la gauche radicale de Clémenceau et avec les socialistes indépendants comme Jean Jaurès ou Alexandre Millerand. [...]
[...] La manifestation la plus symbolique de cet échec est sans doute l'assassinat de Jean Jaurès, qui aura milité jusqu'au bout pour la paix, le 31 juillet 1914. En quelques jours, la République de la discorde devient la République de la Concorde. Au delà de leurs méfiances, de leurs oppositions voire de leurs haines, les Français redécouvrent subitement ce qui les unit : la défense de la patrie. Cette unité autour du drapeau tricolore et de la « Marseillaise » c'est bien là, la grande victoire de la République. [...]
[...] On peut retenir de ce mouvement politique la radicalisation de la doctrine et le rejet de plus en plus marqué du régime en place (en France comme dans les autres pays européens). On assiste à la scission de la Confédération Générale du Travail avec la constitution de la C.G.T.U., dominée par le P.C.F. L'opposition des communistes au régime de la Troisième République semble irréductible, elle durera jusqu'en 1934 (année du revirement de la Troisième internationale au vu des échecs de la stratégie révolutionnaire des partis communistes nationaux). [...]
[...] Une réponse oui à la deuxième question « Approuvez-vous l'organisation provisoire des pouvoirs publics indiquée dans le projet qui vous est soumis ? » signifiait que les pouvoirs de l'Assemblée constituante seraient limités : elle ne serait élue que pour 7 mois, le projet serait soumis au référendum, le chef du gouvernement provisoire serait élu par l'assemblée, qui ne pourrait le renverser que par la censure votée à la majorité de ses membres. Toutes les forces politiques sauf le parti radical annoncèrent qu'elles étaient favorables à la réponse oui à la première question. [...]
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