La loi relative aux libertés et responsabilités de l'enseignement supérieur est aujourd'hui en vigueur. Selon Valérie Pécresse, il s'agit d'une loi déterminante pour l'avenir des universités qui porte les fondements de « la nouvelle université » en transformant l'université afin de lui donner les moyens et la liberté indispensables pour être plus réactive et plus compétitive sur le plan international (...)
[...] Ce qui est vraiment nouveau avec cette loi c'est qu'elle prévoie l'autonomie des universités sur le plan budgétaire (d'ici à 2013), humain et immobilier Objectifs et contenu de la loi : 1.1 Objectifs : Le but de la réforme était de rendre l'université efficace et plus compétitive sur la scène internationale sur laquelle les grandes écoles françaises privées apparaissent bien meilleures. Pour cela, les 3 objectifs affichés par le gouvernement ont été les suivants : - Rendre l'université attractive (baisser le nombre de sorties en premier, de sortie sans diplôme, combattre le chômage à la sortie malgré le diplôme ) - Rendre la recherche universitaire française visible à l'international (les universités françaises sont très mal classées dans les classements internationaux, ce qui La Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités 1 s'explique en particulier par la faiblesse de la recherche, ou le peu de visibilité de celle-ci quand elle est développée) - Sortir de la paralysie de la gouvernance d'aujourd'hui (des décisions longues, difficultés de faire passer des solutions innovantes par le biais du Conseil d'Administration ) 1.2 Contenu : Gouvernance de l'Université : l'organisation des universités est modifiée par la loi. [...]
[...] La loi relative aux libertés et responsabilités des universités : quelle réforme pour l'Université ? La loi relative aux libertés et responsabilités de l'enseignement supérieur est aujourd'hui en vigueur. Selon Valérie Pécresse, il s'agit d'une loi déterminante pour l'avenir des université qui porte les fondements de la nouvelle université en transformant l'université afin de lui donner les moyens et la liberté indispensables pour être plus réactive et plus compétitive sur le plan international. Promulguée le 10 août 2007, cette loi a été mal reçue par nombre d'organisations étudiantes et de syndicats de l'enseignement supérieur. [...]
[...] Sud Etudiant est notamment le syndicat étudiant connu pour être l'un des acteurs les plus virulents de la contestation de la LRU, en critiquant le fait que cette réforme n'est qu'un pas de plus vers la dangereuses privatisation des universités alors que d'autres syndicats comme la Fage, L'UNI ou l'UNEF ont soutenu celle-ci (l'UNEF a tout de même critiqué certaines dispositions de la loi a posteriori, comme la composition des nouveaux Conseils d'Administration) Principaux points d'achoppement et critiques : Des collectifs de professeurs ont fortement critiqué la loi. On peut notamment citer l'exemple du Collectif de personnel de l'Université de Caen1. Celui-ci estime que cette loi contient de nombreuses dispositions à haut risque pour la démocratie, l'équité, le statut de la fonction publique et le fonctionnement serein des universités2 Ce qui notamment critiqué dans cette loi c'est que sous l'idée d'autonomie et de gouvernance, il y aurait l'idée d'intégrer l'université au sein d'une logique de marché, et d'imposer à l'université de fonctionner selon des principes concurrentiels. [...]
[...] Il existe ainsi un comité de suivi de la LRU Réactions et critiques de la loi : 2.1 Réactions des milieux politiques et des syndicats : Au niveau politique, la loi a été accueillie de manière irrégulière : UMP, Nouveau Centre, Mouvement Démocrate et PS se sont montrés favorables à la mise en place de la loi alors La Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités 2 que les Verts et le Parti Communiste en ont demandé l'abrogation. Dans le paysage étudiants, les réactions n'ont pas toujours été unanimes non plus, et ont même généré des grèves. [...]
[...] Mais les pouvoirs du CA sont également élargis. Le statut du président de l'université est également modifiée, ici encore vers augmentation de ses pouvoirs. Compétences financières, vers une autonomisation budgétaire : Les universités obtiennent de nouvelles compétences budgétaires qu'elles peuvent demande ou obtenir automatiquement dans un délai de 5 ans après la promulgation de la loi. Ces nouvelles compétences touchent également la gestion des ressources humaines. [...]
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