Les institutions politiques et sociales à Rome, exposé d'histoire antique de 7 pages
Avec la conquête étrusque et la réunion du Latium en une ville unique , une nouvelle organisation politique se développe au dépend de la gens : c'est l'Etat-cité. Si Rome peut être considérée comme une réunion de gentes, la Civitas se superpose à ce système. Peu à peu, le système archaïque de la gens disparaît.
Section 1 : Les magistrats
Section 2 : Le Sénat
Section 3 : Le peuple romain et les comices
[...] Dans des circonstances exceptionnellement graves, la division du pouvoir disparaît et apparaît un gouvernement unique : la dictature. Le dictateur est toujours désigné par le consul en exercice. Le dictateur a la plénitude de l'Imperium dans la ville et au-delà. Un maître de cavalerie assiste le dictateur, qui reste en place 6 mois maximum et qui doit démissionner dès que son but est atteint. § 3 : Le magistratures spécialisées Elles apparaissent sous la République. Plusieurs attributions spécifiques passent à différents personnages, qui sont au départ de simples auxiliaires. [...]
[...] Les étrusques se sont maintenus au pouvoir par la force. Le roi est un chef religieux. Ceci se manifeste dans le pouvoir de prendre les auspices, c'est-à-dire de prendre des décisions pour l'avenir. En plus de ce pouvoir, le roi a un pouvoir de commandement : l'Imperium. Effectivement, le roi commande l'armée et a un droit de vie et de mort sur les membres de la cité. L'appel au peuple pour gracier un condamné à mort est une structure stable à partir de la République. [...]
[...] Le roi doit respecter l'organisation interne des gentes. Il peut cependant prendre des décisions obligatoires concernant l'organisation politique et religieuse de la Civitas. Le roi est vêtu de pourpre, a une demeure sur le Forum pour signifier sa place centrale dans le peuple et est accompagné de 12 licteurs munis de verges et de haches symbolisant le pouvoir de vie et de mort sur le peuple. § 2 : Les consuls Le passage de la Royauté à la république marque le retour de la gens sur la Civitas. [...]
[...] Les comices tributes et centuriates ont des attributions plus étendues que les comices curiates. Ces deux assemblées ont un pouvoir législatif qui a progressivement pris une grande importance, mais dont l'évolution est tardive pour les comices tributes. Les comices doivent donner leur accord aux traités de paix et aux déclarations de guerre. Chaque assemblée a un pouvoir électoral et nomme certains magistrats. Les centuries élisent les censeurs, les préteurs et les consuls. Les comices tributes nomment les questeurs et les édiles curules. [...]
[...] Cette idée de jeune et d'anciens est primordiale à Rome. Les juniores ont moins de 46 ans et sont astreints au service militaire. Les seniores sont chargés de la défense de la ville. Du point de vue électoral, toute centurie dispose d'une voix. Les seniores étant moins nombreux, ils ont individuellement un droit de vote très supérieur à celui des juniores. Les comices centuriates se réunissent sur le Champs de Mars, c'est-à-dire en dehors de l'enceinte sacrée. Le vote a lieu dans le même ordre ou défile l'armée. [...]
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