Fiches d'Histoire des Idées Politiques

Résumé du document

Spinoza : né à Amsterdam d'un père juif portugais, est un philosophe et un grand commerçant.
Il crée une véritable science politique sans vision moralisatrice afin d'en faire une science indépendante.
Monarchie : il l'écarte, il accepte à la rigueur la monarchie constitutionnelle sous forme de régime parlementaire avec un pouvoir judiciaire indépendant du roi. La monarchie ne serait ni d'origine divine, ni héréditaire. C'est au peuple de désigner à la mort du roi son successeur.
Aristocratie : Spinoza la rejette car c'est plus absolutiste que la monarchie.
Démocratie : meilleure organisation politique car pour lui la meilleure souveraineté réside dans la nation. On ne peut aller contre la volonté nationale.
Dans sa théorie c'est la RAISON qui domine tout. La nature elle-même raisonnable est d'origine divine. Dieu et la nature se confondent. Il annonce les philosophes des lumières (...)

Extraits

[...] Le principe de réalité : son réalisme doit être relevé dans son action politique. Il accorde beaucoup d'importance aux questions géopolitiques. Il poursuit un but précis, libérer le sol français, décoloniser, terminer la guerre en Algérie, assurer l'indépendance du pays, doter la France de l'arme atomique il s'agit bien du réalisme car il ne préconise pas l'amoralisme mais son contraire à savoir une conception morale de la politique (discours à l'assemblée consultative provisoire du 22 novembre 1944). Section 2 : Le nationalisme Gaullien et la Question de l'Europe Continuité de la nation : Il retient l'idée Tainienne de la continuité et de la solidarité des générations. [...]

[...] La liberté c'est le pouvoir des Lois, et pas du peuple. La Loi est donc là pour établir les conditions d'exercice de la liberté en fonction de la société. Donc la modération dans ce système prime. La Loi est là pour assurer la liberté de chacun. C La première description cohérente du régime parlementaire Il fait cette analyse à partir de son observation de l'Angleterre. Le parlement doit être bicaméral avec des élus au mandat représentatif général. Le pouvoir exécutif est confié au roi assisté de Ministres et de conseillers. [...]

[...] Le peuple est constamment mis en avant comme composante essentielle de la nation. Beaucoup de livres parlent du peuple comme d'un personnage. B De la Monarchie de Juillet au second Empire (1840-1870) Révolution de 1848 : période dominé par Jules Michelet avec héritage de 3 principales idées de la révolution : Le messianisme Le peuple de France est missionnaire de l'humanité. Mission de la France est de libérer partout dans le monde ceux dont la liberté est bafouée. Ce sera inscrit dans la C de 1848. [...]

[...] Le marxisme est un matérialisme historique. Le marxisme est l'héritier de l'hégélianisme en tant qu'historicisme. Affirmer le rôle éminent de l'histoire c'est affirmer qu'il y a une explication unique à l'ensemble de l'histoire humaine. Le marxisme propose une vision ordonnée de l'histoire. Celle-ci à un sens elle va dans une certaine direction et l'homme est maître de cette évolution qui passe par la révolution. Contradiction entre ces deux observations : affirmation marxiste de la pleine maitrise par l'homme de son destin collectif supposerait sa liberté totale dans l'écriture de son histoire or au contraire est postulée l'existence d'une sens de l'histoire indépendant de l'homme s'imposant à lui car inévitable. [...]

[...] Le nationalisme des protestants va faire de la nation une arme contre l'absolutisme naissant. B Les institutions politiques et l'idée de nation Les états généraux existant depuis le XIVème siècle vont se réunir de plus en plus souvent.au fil de ces réunions va se construire une théorie juridique de la Nation qui est une préfiguration de l'état-nation. Le fait national s'inscrit désormais dans une institution juridique= l'état-nation qui est le support et le porte parole. Au XVIème siècle les états se déclarent souverains magistrats par-dessus le roi Les Parlements ont rapidement pris le relais à travers leurs arrêts, l'exercice du droit de remontrance et le pouvoir d'enregistrer des actes royaux. [...]