IEJ Paris II
[...] Je viens, d'ailleurs, de visiter St-Pierre, le Prêcheur, le Macouba, la Basse-Pointe, et je suis pressé de rentrer chez moi pour travailler à la loi qui va vous donner la liberté. Aujourd'hui, je suis tranquille, car j'ai vu vos camarades ; ce sont de braves gens qui savent comprendre la liberté. Vous êtes tous de même, j'en suis sûr. J'aurais voulu que vous vous fussiez tous trouvés avec moi chez M. de Courcy. Quand j'ai annoncé à son atelier que tous ils allaient être libres, tous, ils se sont écriés : Merci M. le Directeur ! Vive le travail ! [...]
[...] Voir aussi : le bas prix des captifs et la facilité d'approvisionnement par la traite auraient conduit les maîtres à choisir la reproduction marchande (par la traite), ils auraient donc mal nourri et épuisé au travail leurs esclaves avant que l'abolition ne rende nécessaire leur préservation Traites et politiques exclavagistes Arlette Gauthier Revue POPULATION 1986, Volume 41, numéro p 1005 à 1024) PROCLAMATION DE LOUIS THOMAS HUSSON, Directeur provisoire de l'intérieur pour la République Française Aux cultivateurs esclaves Mes amis Vous avez tous appris la bonne nouvelle qui vient d'arriver de France. Elle est bien vraie : C'est M. le Général Rostoland et moi qui vous l'avons apportée. [...]
[...] Notons, par exemple, les chiffres relatifs à la traite négrière : - la traite orientale, faite par les musulmans : 17 millions de personnes, - la traite intra-africaine, faite par les royaumes africains : 14 millions de personnes, - la traite atlantique, faite par les Européens et les Américains : 11 millions de personnes. Olivier Pétré-Grenouilleau, "Les Traites négrières. [...]
[...] Dans le royaume de France, une ordonnance de Louis X le Hutin, datée de 1315, proclame que le sol de France affranchit quiconque y pose le pied (du 3 juillet 1315, l'édit affirme que «selon le droit de nature, chacun doit naître franc». Officiellement, depuis cette date, sol de France affranchit l'esclave qui le touche».). Il s'agit d'une trace tardive de l'application de l'Ordonnance de Louis X de 1315 par un parlement français celui de Bordeaux, qui, en 1571, l'invoque pour justifier la libération d'une cargaison d'esclaves noirs, transportée par un négrier normand en fuite. Madame de Maintenon est issue d'une famille Béquet, tout comme plus tard Joséphine de Boharnais. C. A. et R. [...]
[...] Cette liberté informelle a pour nom liberté de savane Elle permet de détourner la réglementation portant sur le paiement de taxes d'affranchissement payées aux Gouverneurs. Sur les listes d'Habitations on trouvera très fréquemment la mention libre de savane ou maitre de sa volonté Cette liberté de fait de savane de plus en plus fréquente correspond à un état intermédiaire. S'y attache l'attribution de ration alimentaire ou de jardin qui permet la survie de l'esclave. Elle consiste essentiellement dans la liberté d'aller et venir mais rarement de quitter l'habitation. [...]
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