A partir du la seconde moitié du siècle précédent, de nombreux phénomènes conduisent à une conduite déontologique et éthique des activités scientifiques…
[...] A cette référence juridique s'ajoute la loi Claeys-Léonetti de 2016 consacrant "le droit de chaque personne à demander une sédation profonde et continue jusqu'à son décès, dans certaines conditions, entre officiellement en application ce 5 août 2016 avec la publication de trois textes réglementaires". Cette loi apporte une clarification nouvelle dans la procédure et permet aux praticiens et praticiennes d'appréhender ce type de cas. Dès lors, la mise en place d'une procédure collégiale est nécessaire et devrait être mise ne place dès le début de la prise en charge de la patiente Madame V. [...]
[...] En effet, l'éthique du praticien, telles qu'énoncé dans le cadre du serment d'Hippocrate mais également par Aristote et Emanuel Kant rendent compte des devoirs du praticien. Ce dernier doit faire son possible pour sauver son ou sa patiente dans une démarche de respect. Or, les volontés de la patiente sont celles de la dignité, pas celle d'une volonté de mourir. Dès lors, il est du devoir du praticien pour mettre en place toutes les conditions au respect des volontés de la patiente, notamment en vertu des textes juridiques présentés précédemment. [...]
[...] Ethique et droit médical, cas clinique Introduction A partir du la seconde moitié du siècle précédent, de nombreux phénomènes conduisent à une conduite déontologique et éthique des activités scientifiques. Entrainant réflexion au regard d'une démarche éthique et morale concernant la prise en charge des patients dans un cadre médical. Afin de rendre compte et d'imposer des solutions à ces challenges, une commission appelée la National Commission for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research est créée en 1973 aux États-Unis d'Amérique. [...]
[...] Or, il est décrit dans ce cas de figure que la patiente dispose d'une volonté écrite. Pari ailleurs, le principe d'autonomie agit de telle sorte qu'il permet à la patiente d'agir de manière libre et indépendante, son que sa volonté ne soit imposée par quiconque. Dès lors la patiente peut agir en tout volonté et choisir son traitement et les raisons qui lui poussent à refuser un traitement. Enfin, le principe de l'autonomie rend compte de l'accessibilité à l'information. En effet, "un patient ne peut prendre une décision autonome et éclairée que lorsque la possibilité d'exprimer ses propres croyances et systèmes de valeurs lui a été offerte et que sa décision est prise hors de toute contrainte". [...]
[...] Une procédure collégiale adaptée Dans le cadre de ce cas clinique et dans la mesure où Madame V n'est pas en mesure de donner son point, il est primordial dans prendre en compte les principes éthiques sus-cités mais également de mettre en place une procédure collégiale adaptée afin de ne pas faire face à une décision arbitraire et en incohérence avec les volontés de famille et le cas échéant, de Madame V. La procédure collégiale consiste à prendre en compte, avant de prendre une décision, l'avis d'au moins une ou un autre confrère. Dès lors et dans le cadre de ce cas pratique, il semblerait pertinent de mettre en place une procédure dans laquelle serait intégrés trois praticiens afin d'arriver à un consensus. En effet, les arguments énoncés en faveur et en défaveur de la réanimation tiennent pour chacun d'entre eux des pertinences. [...]
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