Quels sont les impacts et les limites de la criminalistique dans les enquêtes judiciaires ?
La criminalistique va permettre de trouver les traces d'un coupable en passant par une diversité de savoir-faire scientifique (I). Néanmoins, cette discipline semble parfois être contestée par ses propres limites (II).
[...] Néanmoins, la criminalistique a aussi certains défauts, qui sont plus ou moins importants, ce qui fait d'elle, une discipline contestable sur certains points. II/ Une discipline contestée par ses propres limites La criminalistique semble être contestée par la place que représente la preuve scientifique dans l'enquête judiciaire mais aussi par ses propres limites La place de la preuve scientifique dans l'enquête judiciaire Il existe une certaine complémentarité entre la preuve scientifique et la preuve judiciaire dans les procédures d'enquête judiciaire en France. [...]
[...] D'autres traces sont difficilement exploitables à cause de leur durée éphémère comme les résidus de tirs qui ont une longévité d'environ cinq heures, ce qui est très faible. Il y a aussi le fait que les avancées scientifiques ne permettent pas tout le temps de résoudre une enquête criminelle, comme avec l'affaire du petit Grégory. Dans cette affaire, les traces d'ADN n'ont pas pu être exploitées de par leur dégradation au cours du temps. Il peut aussi exister des similitudes d'ADN comme dans l'affaire Brandon Mayfield, par exemple. [...]
[...] On peut alors se demander quels sont les impacts et les limites de la criminalistique dans les enquêtes judiciaires ? La criminalistique va permettre de trouver les traces d'un coupable en passant par une diversité de savoir-faire scientifique Néanmoins, cette discipline semble parfois être contestée par ses propres limites (II). Une diversité de savoir-faire à la trace du coupable La criminalistique va se caractériser par de multiples spécialités au sein de la police technique et scientifique elle permet de définir la source et la nature du crime Les spécialités de la police scientifique au service de la justice La police technique et scientifique, concerne « l'usage de la criminalistique visant à administrer la preuve matérielle dans le procès pénal ». [...]
[...] Tout d'abord, il y a la preuve scientifique dite indicative, cette preuve va seulement permettre de faire le constat d'un crime ou d'un délit, mais elle n'a pas la prétention de trouver le criminel ou de donner davantage d'informations sur le crime en question. Le second type de preuve scientifique, c'est la preuve disculpant, cette dernière a vocation, comme son nom l'indique, à disculper une personne d'un crime. Cette preuve scientifique est importante puisqu'elle participe à dégager la vérité sur une affaire et à éviter les erreurs judiciaires qui condamneraient un innocent. Enfin, il y a la preuve scientifique dite corroborative. Cette dernière va permettre de confirmer un témoignage, ou participer à un faisceau d'indices à l'encontre d'un suspect. [...]
[...] Le rôle de la criminalistique dans les enquêtes criminelles La criminalistique apparait aujourd'hui comme une partie incontournable de l'enquête policière et judiciaire. Le droit de la preuve, a connu une importante évolution, notamment à partir de la fin du 19[ème] Siècle, avec les avancées scientifiques et l'apparition de la criminalistique. Peu à peu la science va faire son entrée dans les enquêtes. Ce sont des médecins, des armuriers ou des chimistes qui vont mettre leurs expertises scientifiques au service des magistrats afin de les aiguiller. [...]
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