Comment l'opposition entre le Roi, le Pape et l'Empereur va-t-elle mener à l'indépendance du Roi ?« Le roi est empereur en son royaume » Phillipe Auguste.Il semblerait, d'après cette citation de Philippe Auguste au XIIe, que le roi est le seul empereur pouvant exercer un pouvoir sur son royaume. A partir du XIIIe siècle, le roi va s'entourer de légistes. Ces légistes vont devenir les premiers conseillers du pouvoir central et vont avoir pour fonction principale de légitimer le pouvoir royal. Le légiste va être la caractéristique du droit public médiéval, ce droit est un droit hérité. Le Roi ne crée pas de droit, il va au fur et à mesure mettre en place une politique. La légitimation de l'action royale se fait grâce à des principes chrétiens ainsi que de droit romain. L'action du roi va être toujours légitimée par ce corpus, celui du droit romain. Au milieu du XIIIe siècle, le royaume de France va connaitre un grand Roi, Louis IX. Il y a un contexte favorable au renouveau de l'Etat.
[...] « Le roi est empereur en son royaume » Phillipe Auguste. Il semblerait, d'après cette citation de Philippe Auguste au XIIe, que le roi est le seul empereur pouvant exercer un pouvoir sur son royaume. A partir du XIIIe siècle, le roi va s'entourer de légistes. Ces légistes vont devenir les premiers conseillers du pouvoir central et vont avoir pour fonction principale de légitimer le pouvoir royal. Le légiste va être la caractéristique du droit public médiéval, ce droit est un droit hérité. [...]
[...] Cette doctrine va avoir deux aspects, un aspect politique et un aspect religieux. Le gallicanisme politique est une doctrine qui va affirmer que l'Eglise de France n'est soumise au pape que pour les questions spirituelles, c'est-à-dire les questions qui vont regarder le dogme et la morale individuelle. En ce qui concerne l'organisation sociale, l'Eglise est indépendante du pape. Il y a une distinction entre le spirituel et le temporel à l'intérieur de l'Eglise, le spirituel dépend du pape et le temporel dépend de l'Eglise. [...]
[...] Le roi de France est un allié pour le pape mais les choses vont s'assombrir. Le pape Boniface VIII est en opposition avec le roi Philippe Le Bel. Cette querelle est un affrontement de deux doctrines, de deux idées. Boniface a alors 80 ans, il a été élevé dans la doctrine de la théocratie pontificale, il est alors certain de sa supériorité à l'égard de rois. Quant à lui, Philippe Le Bel n'a que 28 ans et a été instruit au le philosophisme antique, entouré de légistes ayant étudié le droit romain. [...]
[...] A la fin du XIVe siècle, toute justice émane du roi, le roi est fontaine de justice. Au XIVe siècle, le roi est souverain, il est indépendant sur le plan interne et externe. L'Etat est prêt à naitre, mais la naissance n'est pas totale à cause de la guerre de 100 ans. La royauté a failli disparaitre, mais va finalement se doter de structures juridiques et administratives avec la création de la constitution royale. [...]
[...] Suite à cela, le droit romain va être exploité par des légistes allemands au profit du rêve universaliste des deux Frédéric. L'empereur a une volonté de dominer la chrétienté. Les légistes vont expliquer que l'empereur est le successeur du droit romain et qu'il a la domination du monde. Ils reprennent la distinction entre « auctoritas » et « potestas ». Mais cette distinction nourrit les oppositions entre l'empereur et le pape. Cependant, les textes romains affirment que « l'auctoritas », soit l'autorité, revient à l'empereur. C'est l'empereur qui donne les pouvoirs au Roi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture