La nécessité de la fonction de haut fonctionnaire de défense a été constatée après la Seconde Guerre mondiale. En effet, la surprenante rapidité de l'attaque allemande en 1940 avait complètement déstabilisé l'administration française. Par conséquent, des postes de haut fonctionnaire de défense furent crées après guerre dans le but de préparer, dès le temps de paix, les mesures propres à assurer la continuité de l'administration et une sécurité optimale en cas de guerre ou d'autres évènements graves.
[...] La nécessité de la fonction de haut fonctionnaire de défense a été constatée après la Seconde Guerre mondiale. En effet, la surprenante rapidité de l'attaque allemande en 1940 avait complètement déstabilisé l'administration française. Par conséquent, des postes de haut fonctionnaire de défense furent crées après guerre dans le but de préparer, dès le temps de paix, les mesures propres à assurer la continuité de l'administration et une sécurité optimale en cas de guerre ou d'autres évènements graves. Nomination et organisation de la fonction : Dans un esprit de défense globale, chaque ministère a son propre Haut fonctionnaire de défense (HFD). [...]
[...] Les HFD animent et coordonnent la préparation des mesures de défense et doivent, par ailleurs, leur donner autorité sur l'ensemble des services. Dans ce but, le HFD doit assurer la liaison avec les différentes directions de l'administration, les services décentralisés ainsi que l'armée en cas de situation d'urgence (par la diffusion d'informations et de mesures à suivre ou en donnant par exemple à certains organes des moyens techniques appropriés). Enfin, en tant que conseiller d'un ministre pour les affaires de défense, le HFD a vocation à le représenter dans les commissions et réunions traitant des questions de défense. [...]
[...] Une confusion régulièrement faite est de penser que le HFD dépend exclusivement du ministère de la Défense : il n'en est rien. Toutefois, le HFD en exercice au ministère de la Défense fait exception : il est nommé par décret du premier ministre. En vertu de l'article 3 du décret de 1980, pour l'exercice de sa mission, et bien sûr dans ce seul cas, le HFD à autorité sur l'ensemble des directions et services du ministère. Il revient au ministre de mettre à sa disposition les moyens en personnel et en matériels nécessaires à l'exécution de sa mission. [...]
[...] L'article 2 du décret n°80-242 du 3 Avril 1980 fixe plus précisément les attributions des HFD. Ils prennent des mesures liées aux plans de défense (situation de crise, terrorisme, catastrophes naturelles). Ils veillent à l'application du plan Vigipirate ainsi que d'autres plans concernant la sécurité publique. Ils habilitent au secret de défense les personnes ayant à connaître des informations confidentielles ou sensibles. Avec le décret no 86-446 du 14 mars 1986, le champ de responsabilité des HFD a été étendu à la sécurité des systèmes d'information. [...]
[...] Il doit maintenir en toutes circonstances le fonctionnement des services publics. Le HDF doit garantir la protection des populations face aux risques majeurs et aux menaces. L'enjeu majeur du HFD est donc de pouvoir anticiper les crises, d'aider à l'identification des risques et des menaces susceptibles d'avoir des répercussions importantes sur la sécurité des populations et enfin de savoir gérer ces situations d'exception. Les programmes conduits par le HFD portent à la fois sur des études, des actions d'équipement, de sensibilisation et de formation. [...]
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