Essai en droit sur Les Raisins de la Colère de John Steinbeck, auteur du XXème siècle.
[...] En quoi cette œuvre fait-elle référence à la justice et aux droits des Hommes ? De ce fait, nous allons voir qu'il règne un sentiment d'injustice, d'injustice sociale mais également que certains droits et notamment ceux de propriété privée et du travail ne sont pas respectés. Tout d'abord nous remarquons que Steinbeck met en avant le sentiment d'injustice ressenti notamment par le père de Herb Turnbull, l'employé borgne ainsi que Casy, Tom et Floyd. On remarque notamment un sentiment de vengeance venant de Turnbull et de l'employé borgne, Turnbull veut en effet venger la mort de son fils qui rappelons-le a été tué par Tom, ayant agi en légitime défense. [...]
[...] À la fin de l'œuvre Tom prend le choix de partir pour rétablir la justice, il dédie cette quête à la défense des exploités et des opprimés Okies. De plus, nous pouvons affirmer que c'est le système le problème. On remarque que le principe d'Etat de droit n'est pas respecté, en effet on nous explique que la justice est corrompue et ne s'appuie sur aucun des principes d'égalité des droits et d'égalité de traitement devant la justice. À ce moment de l'histoire c'est l'argent qui prédomine. [...]
[...] Les inégalités sont nombreuses et la justice sociale inexistante. Il semble vouloir nous montrer que le seul moyen de changer cela est l'organisation des pauvres, des dépossédés via des grèves et via la création de syndicats afin de revendiquer des droits, d'obtenir plus de justice et une réelle égalité, équité de traitement devant la justice entre riches et pauvres. Nous pouvons remarquer que les convictions de Steinbeck sont proches de celles de Karl Marx par rapport à divers sujets comme le droit du travail, les inégalités et l'injustice sociale. [...]
[...] Certains ouvriers rajoutaient des pierres dans leurs sacs afin de rétablir l'équité. Aussi, nous pouvons affirmer que l'injustice sociale est mise en avant tout au long de l'œuvre. On le voit notamment avec la logique des prospectus appelant les Hommes à venir en Californie pour du travail apparemment bien payé. Néanmoins la stratégie mise en place via ces prospectus est le fait que plus d'Hommes se présenteront plus les salaires diminueront, on est sur une optique d'offre et de demande. [...]
[...] Les petits fermiers rejoignirent ainsi le rang des « pauvres » cherchant du travail. Enfin, nous remarquons que le sujet du droit du travail est abordé plusieurs fois dans ce roman. En effet lors de leur voyage un homme conseille aux Joad de faire mettre sur papier les conditions d'embauche afin donc de bénéficier d'un contrat de travail et de fixer le salaire. Néanmoins lorsqu'ils sont à Hooverville un homme vient afin d'embaucher des personnes. Floyd demande donc à ce qu'un contrat soit fait et qu'ils le signeraient mais l'homme refuse et ne souhaite pas indiquer quel salaire il souhaiterait payer les ouvriers. [...]
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