Ses pouvoirs se fondent sur deux actes qui lui confèrent sa qualité.
Conformément à l'article 13 de la Constitution de 1958 concernant le pouvoir de nomination du Président de la République, celui-ci nomme l'ambassadeur sur proposition du Ministre des affaires étrangères. Le choix de l'ambassadeur se porte la plupart du temps sur des diplomates ayant une bonne pratique de leur métier, c'est-à-dire, ayant atteint le grade du ministre plénipotentiaire ou au moins de conseiller de première classe. En application de la Constitution, l'ambassadeur est nommé par décret, en Conseil des ministres. Cette nomination fait de lui le dépositaire de l'autorité de l'Etat d'envoi dans le pays d'accueil mais n'est pas suffisante, car ce n'est qu'après la présentation de ses lettres de créance qu'il acquiert la pleine capacité à exercer ses fonctions. En effet, une fois désigné par le Conseil des ministres, le futur ambassadeur doit obtenir l'accord du pays dans lequel il se rend.
[...] Elles sont remises au chef d'Etat destinataire- en France comme à l'étranger- à l'occasion d'audiences protocolaires. Il s'agît ici de la survivance d'un usage diplomatique bien plus que de l'affirmation d'un nouveau pouvoir présidentiel. Au nom du parallélisme des formes, les lettres de rappel, qui mettent fin à l'accréditation, doivent également être signées par le Président de la République ainsi que contresignées. Une fois accrédité , il jouit des immunités et privilèges garantis par le droit international, qui sont destinées à le mettre à l'abri de toute pression de la part des autorités du pays de séjour : il s'agît de l'immunité dont jouissent les diplomates Ses fonctions A l'origine l'ambassadeur représentait son souverain auprès d'un autre souverain. [...]
[...] Le choix de l'ambassadeur se porte la plupart du temps sur des diplomates ayant une bonne pratique de leur métier, c'est-à-dire, ayant atteint le grade du ministre plénipotentiaire ou au moins de conseiller de première classe. En application de la Constitution, l'ambassadeur est nommé par décret, en Conseil des ministres. Cette nomination fait de lui le dépositaire de l'autorité de l'Etat d'envoi dans le pays d'accueil mais n'est pas suffisante, car ce n'est qu'après la présentation de ses lettres de créance qu'il acquiert la pleine capacité à exercer ses fonctions. En effet, une fois désigné par le Conseil des ministres, le futur ambassadeur doit obtenir l'accord du pays dans lequel il se rend. [...]
[...] Des ambassadeurs "hors les murs" désignent les ambassadeurs basés à Paris, sans locaux permanents dans le pays où ils sont accrédités. Le rôle d'intermédiaire joué par l'ambassadeur reste encore important, malgré les contacts personnels entre les dirigeants politiques et le développement des nouvelles techniques d'information et de communication. En effet, le volume croissant des activités internationales multiplie le travail diplomatique. Les ambassadeurs au XXIe siècle sont de trois types: dans les pays de l'Union Européenne, dans les pays dits "émergents" et dans les pays en développement. [...]
[...] Cette coopération est vaste : politique, culturelle, elle peut aussi être administrative et consulaire L'ambassadeur : le haut fonctionnaire de l'Etat Malgré le caractère prestigieux de sa fonction, l'ambassadeur n'est que le subordonné du gouvernement. Il tient son pouvoir de lui, et ne l'exerce qu'en son nom et sur sa demande expresse. Son rôle principal est de défendre les intérêts de la République française. Il s'agît du rôle même du haut fonctionnaire. Rouage de l'administration, il doit assurer le bon fonctionnement de l'administration et de la politique centrale Renseignements complémentaires La France possède 156 ambassades représentations et 98 postes consulaires. Certains ambassadeurs sont accrédités dans plusieurs pays. [...]
[...] L'ambassadeur de France est le représentant personnel du Président de la République, accrédité auprès du chef de l'Etat étranger. Il constitue l'autorité suprême pour tous les services français exerçant leur activité dans l'Etat étranger, notamment : - Les services de coopération et d'action culturelle (SCAC), dirigés par le conseiller culturel, qui sont les responsables des instituts et des écoles françaises dans le pays de résidence. - Les missions économiques chargées du développement économique à l'intérieur du pays de résidence, notamment en assurant la promotion des entreprises françaises. [...]
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