Il s'agit d'un commentaire de texte sur Bossuet - La Politique tirée des propres paroles de l'Ecriture Sainte [1679- 1704]
Il est structuré de la façon suivante :
Introduction
I. Une justification de la monarchie absolue du droit divin
A) L'affirmation de la source divine du pouvoir du roi
B) Dans l'inte?re?t du peuple
II. Les limites du pouvoir absolu du roi
A) La figure ambigue? du Roi
B) Exhortation a? l'humilite? royale
Conclusion
[...] Donc il est important ici de dire que grâce à Bossuet, il est noté que la monarchie absolue n'existe que par le droit divin. Le roi, « Prince », (ligne est celui qui possède une souveraineté à titre personnel et héréditaire. C'est la personne qui règne, qui dispose d'une grandeur suprême « la majesté du prince » (l.2). Cela explique bien la pensée de Bossuet aux lignes 9/10 « Je l'ai dit : vous êtes des dieux, c'est-il-̀dire vous avez dans votre autorité́, vous portez sur votre front un caractère divin. [...]
[...] Commentaire de texte BOSSUET, La Politique tirée des propres paroles de l'Ecriture Sainte [1679- 1704] « La souveraineté n'est pas plus divisible que le point en géométrie ». Par cette citation, Cardin le Bret , Grand défenseur de l'absolutisme argumente et affirme sur le fait que la souveraineté du roi ne doit être partagée sous aucun prétexte. En effet cette souveraineté à la fois indivisible et impartageable permet surtout au roi de revendiquer son monopole législatif. Il est le seul souverain et son autorité ne souffre d'aucune atténuation. [...]
[...] La monarchie absolue de droit divin représenté par le monarque en question dans cet extrait, est un régime politique de monarchie absolue dans lequel le pouvoir du souverain est légitimé par la volonté de Dieu et par hérédité, la filiation (« Quelque chose de divin s'attache au Prince » ligne La source divine du pouvoir royal est ici illustrée à la ligne 4 du premier paragraphe consacré au caractère sacré de l'autorité royale. Ainsi, il est dit que cette dernière « est empruntée de Dieu qui la lui donne ». Le roi obtient le pouvoir à titre de « prêt » ou pour un usage momentané. Il use de ce caractère dont il n'est pas à son origine : il n'est pas le créateur de cette puissance. De plus, le pouvoir du souverain ici est indiqué qu'il ne peut uniquement « être dans le Prince » (l.3). [...]
[...] « La force suprême », indiqué à la dernière ligne du premier paragraphe, désigne clairement le roi qui va dompter le peuple comme depuis le début de la monarchie absolue : « à qui est bin d'être contenus », ligne 5. Une nette soumission et hiérarchisation sont montrées dans ces termes. Le roi est l'autorité qui va appartenir et qui est dû à Dieu. Cela a des répercussions sur le peuple, illustré par le sentiment d'infériorité du peuple, notamment à la ligne où il est écrit que le roi « inspire la crainte » chez les hommes qui constitue le tiers état. [...]
[...] Cela est présent aux lignes 8 et 9 de l'extrait et controverse l'absolutisme royale qui laissé apparaitre dans la première partie du texte. « Vous mourrez comme les hommes » : cette citation marque une réelle soumission du roi face à la mort et en d'autres termes face à Dieu. Le monarque est ainsi qualifié par des caractéristiques humaines et mortelles, (« elle vous laisse mortels » ligne 17) impossibles chez Dieu car ce dernier est perçu par l'ensemble de la société de l'époque comme l'unique créateur, immortel et inconditionnel être suprême : ligne 1 : « Dieu est la sainteté́ même, la bonté́ même, la puissance même, la raison même. [...]
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