violences policières, contrôle interne, police française, préfecture de police, violence
Parler de police revient souvent à parler de violence, cette corrélation sert régulièrement à la dénoncer et à nourrir de la suspicion à son encontre. La 1re étude sociologique sur la culture de la profession policière a été publiée sous le titre de « Violence and the police » (Westley William).
Dès les 1ers travaux sur le sujet ont associé déjà la police à la violence.
Sachant qu'en sociologie de la police ont défini habituellement l'institution policière par habilitation à l'usage de la violence.
[...] L'auteur cherche à comprendre les logiques des violences policières. Sans traquer les responsabilités individuelles des policiers qui commettent ces violences, ou lire dans chaque fait violent l'aveu d'une nature répressive de l'Etat, l'auteur éclaire les raisons de ces violences. Sa question est : quels sont les déterminants des violences policières ? (Son 1er résultat porte sur les caractéristiques de la population cible des violences, le fait que ces populations est en commun l'errance, la précarité des ressources, détermine d'une certaine manière un rapport à la police essentiellement violent. [...]
[...] La majeure partie des violences policières qui sont sanctionnées par ce service ont été commise hors service, résultat d'une enquête de Cédric Moreau de Bellaing au sein de l'IGPN de Paris. Cela signifie 2 choses : (Les policiers sont redevables de leurs faits et gestes privés auprès de leur institution de tutelle. (Ces violences ne peuvent être en aucun cas justifiées car elles ne sont nullement liées à la mission policière dans laquelle l'autorisation de l'usage de la force trouve sa justification. Ce n'est alors pas la violence policière que l'IGPN sanctionne mais la violence qui ne relève pas de la force publique, de la violence privée. [...]
[...] Sachant qu'en sociologie de la police ont défini habituellement l'institution policière par habilitation à l'usage de la violence. Pour d'autre cette articulation entre la violence et la police est prise pour objet. Ces auteurs tentent d'en explorer les fondements, les logiques, les rationalités et les conséquences. C'est le cas de Fabien Jobard, qui dans son ouvrage intitulé bavures policières s'intéresse à la question des violences commises par les policiers, qualifiées d'illégitime survenues dans la France contemporaine. La police n'a pas de droit d'abus, de ce qui n'est pas encadré par le droit. [...]
[...] La 1ère instance de contrôle interne de la police Française apparait en 1854 sous le nom de contrôle général de la préfecture de police. Elle devient l'inspection générale des services (IGS) le 16 février 1914. Elle fusionnera par la suite pour devenir l'inspection générale de la police nationale (IGPN). Elle est souvent surnommée la police des polices et s'occupe primordialement des déviances policières, incluant donc les violences. Son rôle est de recevoir les plaintes des particuliers. C'est un service d'enquête judiciaire et administrative composée de 70 membres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture