Fiche d'arrêt, Conseil d'État, 30 mars 1916, imprévision dans les contrats administratifs, Cie générale d'éclairage de Bordeaux
En l'espèce, la compagnie du Gaz de la ville Bordeaux avait obtenu une concession d'éclairage au gaz pour la ville de Bordeaux. Il a été conclu qu'une tonne de charbon couterait 24 Francs, néanmoins pendant l'occupation de la France par l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale, la tonne de charbon était passée de 24 à 117 Francs.
[...] La théorie de l'imprévision peut-elle être acceptée pour le droit contractuel administratif ? Les juges du Conseil d'État ont, le 30 mars 1916, rappelé qu'en principe un concessionnaire devait respecter ses obligations contractuelles, cependant ils ont estimé que si l'augmentation du prix de la matière première utilisée et dont il est question dans le contrat augmente de manière imprévisible ou si il dépasse les anticipations raisonnables qui avaient pu être faite et bouleversant ainsi l'économie du contrat, alors les obligations contractuelles n'ont plus à être respectées du moins pendant la durée de ces circonstances exceptionnelles. [...]
[...] CE 30 mars 1916, Cie générale d'éclairage de Bordeaux c/Ville de Bordeaux : Le 30 mars 1916, le Conseil d'État a rendu un arrêt intitulé Cie générale d'éclairage de Bordeaux c/ville de Bordeaux relatif à l'imprévision dans les contrats administratifs. En l'espèce, la compagnie du Gaz de la ville Bordeaux avait obtenu une concession d'éclairage au gaz pour la ville de Bordeaux. Il a été conclu qu'une tonne de charbon couterait 24 Francs, néanmoins pendant l'occupation de la France par l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale, la tonne de charbon était passée de 24 à 117 Francs. [...]
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