Mini fiche d'arrêt pour Conseil d'Etat, 3 février 1978, C.F.D.T. et C.G.T. Un premier pas pour comprendre l'arrêt
[...] Contrairement à ses habitudes antérieures, le Conseil d'État a rattaché le principe qu'il dégageait dans la décision GISTI à des dispositions textuelles, et notamment au Préambule de la Constitution de 1946. Ce Préambule dispose en effet que "la nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement". Ce faisant, le Conseil d'État n'est pas resté dans les limites du texte constitutionnel, le principe qu'il affirme étant plus large que ce que prévoit le Préambule. De même, le droit de mener une vie familiale normale ne comprend pas seulement la faculté, pour les étrangers, d'être rejoint par leur conjoint et leurs enfants, même s'il en constitue, ainsi que le relève le Conseil d'État, une dimension. [...]
[...] Conseil d'Etat février 1978, C.F.D.T. et C.G.T. Le Conseil d'État érige le droit de mener une vie familiale normale en principe général du droit. Saisi de la légalité de ce décret, le Conseil d'État a été amené à dégager un nouveau principe général du droit, désigné comme le droit de mener une vie familiale normale, qui se situe aux confins de deux catégories nouvelles, mais en expansion, de principes généraux du droit : ceux qui sont relatifs aux étrangers et ceux qui se situent dans le domaine social. [...]
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