commissaire priseur, commissaire priseur judiciaire, métier complexe, métier d'avenir, vente aux enchères
La vente aux enchères publiques est une pratique très ancienne, puisqu'elle remonte à l'antiquité romaine. Les ventes aux enchères des particuliers ou de l'Etat, qu'elles soient forcées ou volontaires étaient connues sous le terme d'auctio. Elles étaient divulguées par le biais d'affichage publicitaire ou par l'intervention du crieur, le praeco qui déambulait dans les rues s'annonçant à la population au bruit de la trompette ou du tambour. Les officiers publics dénommés les auctionatores exerçaient dans l'atrium auctionarium, ancêtre de la salle de vente. Ils jouaient à la fois le rôle d'expert et de gardien du bon déroulement de la vente. En France, les premières traces de ventes aux enchères apparaissent sous le règne de Saint Louis,
en 1254 : il nomme des « sergents à verge ou à pied » pour Paris, et les « sergents à cheval » pour la province avec le « privilège » d'assurer les ventes judiciaires. Les « maitres fripiers en icelle » ont la charge des ventes dites « volontaires » des biens et des meubles. Mais le métier de commissaire priseur trouve réellement son fondement en 1556, avec la création par Henri II des offices de « maitres priseurs vendeurs de biens meubles ». Ce nouveau statut leur octroie le monopole des prisées et estimations et ventes, aboli en 2000. L'appellation de commissaire priseur apparaît en 1773 sous Louis XVI. La Révolution française de 1789, bien
qu'elle supprime la charge des commissaires priseurs au profit des notaires, des huissiers et des sergents de verge, usera de la vente aux enchères, en vendant le mobilier de Versailles et les biens confisqués à l'Aristocratie. C'est sous Napoléon que les commissaires priseurs retrouvent leur monopole. Le véritable développement des ventes aux enchères, s'opère à partir du XVIIIe siècle. Paris devient sous de la Restauration la principale place mondiale du marché de l'art. Le métier de commissaire priseur s'ouvre aux femmes en 1924.
[...] Commissaire priseur, Un métier d'avenir ? A. la vente aux enchères, un spectacle en mutation Depuis la réforme du 10 juillet 2000 (loi n°2000-642 du 10 juillet 2000 et décret n °2001-650 du 19 juillet 2001, Voir annexe), l'activité des ventes aux enchères publiques se distingue : les commissaires-priseurs judiciaires et les sociétés de ventes volontaires. Cette loi met fin au monopole des commissaires priseurs et libéralise le marché. Elle a pour but d'harmoniser les statuts de la profession en Europe et d'ouvrir le marché français à la concurrence internationale. [...]
[...] Ces atouts correspondent à ma personnalité. La réalisation de ce dossier m'a conforté dans mon idée première qui était de me diriger vers la profession d'avocat. Ayant analysé tous les angles de la profession de commissaire priseur je me suis rendu compte que certaines caractéristiques ne m'était pas destinées. En effet, mes connaissances en art sont insuffisantes et bien que je puisse combler cette lacune, l'art est un domaine qui ne m'attire pas. Lors de mes premières recherches dans la conception de ce dossier, la profession m'est intéressante et appropriée, cependant au fur et a mesure que j'approfondissais les recherches je réalisais que cette profession ne m'était pas adaptée. [...]
[...] De plus, la profession de commissaire priseur tend à disparaître pour différentes raisons. D'une part, depuis 2001, la profession s'est ouverte à la concurrence, spécialement anglo-saxonne. Les commissaires priseurs doivent désormais composer avec leurs confrères anglais. Contrairement à ces nouveaux concurrents, les commissaires priseurs français peuvent exercer dans des sociétés commerciales. A la concurrence anglo-saxonne, s'ajoute le développement massif des opérateurs d'enchères électroniques sur internet. Ces derniers ne sont pas obligés de communiquer l'origine des œuvres (risque de recel) et ne supportent pas le paiement d'assurance ou de caution qui est très important pour la charge du commissaire priseur. [...]
[...] De ce fait, il n'y a pas de sureté dans l'avenir, dans le sens qu'il ne peut prévoir ce qu'il gagnera demain. Cette profession, à mon avis, comporte un inconvénient majeur : le travail le week-end, qui sacrifie la vie de famille. De plus, ayant contacté plusieurs commissaires priseurs je me suis rendue compte que leur milieu était très fermé qu'ils se connaissaient tous et par conséquent vivaient en vase clos. Le métier de commissaire priseur est très vivant et demande beaucoup de responsabilités. Etre un chef d'orchestre de la vente aux enchères, nécessite plusieurs qualités. [...]
[...] L'appellation de commissaire priseur apparaît en 1773 sous Louis XVI. La révolution française de 1789, bien qu'elle supprime la charge des commissaires priseurs au profit des notaires, des huissiers et des sergents de verge, usera de la vente aux enchères, en vendant le mobilier de Versailles et les biens confisqués à l'Aristocratie. C'est sous Napoléon que les commissaires priseurs retrouvent leur monopole. Le véritable développement des ventes aux enchères, s'opère à partir du XVIIIe siècle. Paris devient sous de la Restauration la principale place mondiale du marché de l'art. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture