Directeur général des services, directeur de cabinet, collectivité, maire, dossiers politiques, dossiers administratifs
La décentralisation, qui a commencé dès 1982, a permis à l'autorité territoriale de pouvoir développer sa politique au sein de sa collectivité. Il lui a fallut des collaborateurs face à la technicité administrative de certains dossiers. L'article 110 de la loi du 10 janvier 1984 et l'article 53 de la loi du 26 janvier 1984 ont instauré respectivement le directeur de cabinet et directeur général des service (DGS). Le directeur de cabinet est chargé des dossiers politiques tandis que le DGS gère les dossiers administratifs. Il est le chef des services de la collectivité, il est caractérisé par ses compétences techniques. Ce qui le distingue du directeur de cabinet est sa neutralité politique. Cependant, ce tandem ne se retrouve pas dans toutes les communes.
[...] Le directeur de cabinet fait office d'interface entre le maire et les citoyens. Toutefois la fonction de dircab peut être plus ou moins politisée. Le dircab agit en fonction des orientations que va lui donner le maire en début et au cours du mandat. Une confiance réciproque est indispensable, elle s'affirme avec le temps, si au début le travail est vérifié par le maire, très vite ce dernier va laisser son directeur gérer un certain nombre de dossier sans les revalider. [...]
[...] Parfois, sur les modalités de mise en œuvre des actions à entreprendre, il n'est pas d'accord avec le DGS. Dans ce cas là, ils s'effacent tous les deux pour laisser trancher le maire. Les relations sont paraissent être particulièrement définies. Le but est d'éviter la naissance d'un conflit. Ils ont tous les deux conscience qu'il ne va pas de leur intérêt de se quereller puisque dans ce cas, le maire aurait intérêt à se débarrasser de l'un d'entre eux. Le DGS n'hésitera pas à reconnaître la valeur ajoutée politique du directeur de cabinet, qui lui paraît être indispensable. [...]
[...] Puisque les deux personnalités que sont le Dircab et le DGS sont sur le même plan, il faut que leur travail soit organisé pour qu'une certaine harmonie règne et permette à la collectivité d'assurer sa mission d'intérêt général. En effet, la collaboration entre les deux figures qui constituent la clé de voûte de la collectivité est requise. Cette égalité statutaire fait que l'un des deux hommes (ou femmes) peuvent parfois se retrouver à s'occuper d'un même dossier. Le travail d'équipe prend alors tout son sens et un dialogue doit être opéré pour qu'ils se partagent les tâches afin d'éviter les doublons. [...]
[...] Pour savoir si une campagne de publicité est possible, le Dircab doit demander à direction des finances et des marchés. Ainsi les deux directeurs sont en corrélation, le politique ayant besoin de l'administratif pour voir le jour et vice versa. En effet, l'administratif a de sens que parce qu'il permet la réalisation du politique. La collaboration est possible puisque souvent chacun des deux directeurs a suivi une formation juridique. Le Dircab de la Riche a insisté sur la nécessité de celle-ci, même pour assurer une fonction plutôt politique. [...]
[...] Les jalousies sont donc évitées et les deux hommes revêtent tous deux de la crédibilité suffisante pour influencer le maire. une complicité indispensable Certains DGS et Dircab pensent même qu'il doit y avoir une complicité entre les deux. Celle-ci existerait dans de nombreux cas mais exige que leurs relations soient clarifiées. Le dircab de la Riche dit que pour que le tandem fonctionne, il faut que les directeurs soient complémentaires. Le parler-vrai permettrait de préserver l'équilibre entre les deux. Il est ainsi nécessaire que chacun reste à sa place. [...]
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