La théorie des organisations - publié le 26/09/2013

Thèmes abordés

Théorie des organisations, management des organisations, théories classiques de la bureaucratie, théories classiques de l’entreprise, école des relations humaines, modèle français d’administration

Résumé du document

Existe-t-il un modèle français de service public ?
Un modèle est ensemble rationnel, structuré, organisé, la conception française du SP est située historiquement, apparue à la fin du 19e siècle, notion introduite par des théoriciens : Hauriou et Duguit.
Tous les 2 font de la SP une des caractéristiques essentielles du droit administratif. L'administration vise à mettre en œuvre des SP selon Duguit. L'État se définit comme une puissance publique et des SP selon Hauriou.
Le SP est à la fois le fondement et la limite du pouvoir de l'État. Le SP est une activité exercée par la puissance publique (État) visant à satisfaire les besoins d'intérêt général. Satisfaire les besoins collectifs des citoyens selon Duguit. Poursuite de l'intérêt général à travers les SP. L'État ne doit pas aller au-delà de son action, l'État est limité par le respect du droit, par la satisfaction des besoins collectifs. Le SP est DONC au cœur de la théorie de l'État.
Le SP est fondé sur la notion de prestation. L'État est là pour gérer le social, il a le devoir de pourvoir aux besoins sociaux. Il est le gestionnaire du social. Notion d'État providence apparu à la fin du 19e siècle à travers notamment le solidarisme. Notion intégrée dans la doctrine juridique. D'où l'apparition de cette notion de prestation. LE SP va fournir un service, une prestation aux personnes qui en ont besoin.

Extraits

[...] Ce taylorisme doit être ainsi complété, corrigé. Le principe d'universalité des temps de travail, il estime que la façon de travailler peut être différente d'une culture à l'autre, d'une personne à l'autre. Il essaye d'approfondir le phénomène de la fatigue au travail. Une fatigué qui peut être lié au bruit, à la dépendance des outils de travail, à l'automatisation des tâches. Fatigue également à la monotonie de certaines tâches. Il faut distinguer le travail en lui-même et la manière dont le salarié perçoit la tâche qu'on lui demande d'accomplir. [...]

[...] De plus la répétition engendre l'ennui, le dégout etc. Ensuite pour lui l'entreprise c'est une addition d'individu, il n'a pas le sens de l'action collective. 05/03/12 II) Le Fordisme L'idée c'est la standardisation, l'idée c'était une voiture à la chaine (1h30 pour la construire), c'était la Ford la voiture de monsieur tout le monde facile à entretenir. Au début beaucoup d'absentéisme dans son usine donc il a augmenté les salaires de façon considérable en échange du travail difficile sur la chaine. [...]

[...] Il Met de côté l'aspect productivité. Il Étudie les effets de la fatigue sur le rendement pour commencer, les effets du travail répétitif sur le fatigue (dimension psycho). L'enquête dure 5 ans, usine moderne et des emplois féminin majoritairement avec des salaires convenables mais un taux d'arrêt maladie élevé et des problèmes de qualité. Manque de motivation et de présence. Mayo va en tant que taylorien essayé de s'interroger sur les causes d'accident du travail, y remédier et pour accroitre la productivité. [...]

[...] Leur conception est beaucoup moins organique, mais beaucoup plus dynamique, c'est plutôt la résultante de stratégie entre groupe qui défendent chacun leurs intérêts. March est Simon sont influencés par l'idéologie américaine d'un monde pluraliste, avec une vision plus modeste, ils ont la même visée que Taylor dans la recherche d'efficacité et de rendement. March et Simon ont conscience de la diversité des organisations. ex : IBM Thomas Watson publie " une entreprise et sa doctrine " le succès est dû à la qualité des perso et produits mais le succès est dû à son organisation et à sa doctrine. [...]

[...] L'évolution du concept même d'organisation. Valeurs dominantes : Développement des techniques de gestion inspiré du secteur privé dans l'administration. On introduit des primes de productivité, de rendement dans l'administration. Selon Weber, les organisations bureaucratiques représentaient 4 caractéristiques : - Impersonnalité : rôle distribué selon des règles juridiques impersonnelles - Rigidité : le système bureaucratique est un système hiérarchique, régit par des règles de droit assez strict - Dépendance : la bureaucratie dépend du pouvoir politique en particularité pour la détermination de ses objectifs - Fermeture : l'organisation bureaucratique doit être imperméable à la pression de la société civile Pour les entreprises privées : - Personnalisation : on ne recrute pas par concours - certaine souplesse : une entreprise peut demander aux salariés une certaine souplesse concernant l'organisation du travail, des horaires - plus grande autonomie - l'ouverture : l'entreprise doit aller à la recherche du client Cette opposition publique/privée est caricaturale. [...]