Science administrative, science sociale, espace administratif, Etat providence, modèle bureaucratique
En 1866, un auteur dénonce l'absurdité de cette science. En 2002, les esprits n'ont que très peu changé. Qu'est ce qu'on appelle science administrative ? Ce ne serait qu'un simple regard sur la droit administratif. Le but serait l'action d'une administration. Au delà de ça, on ne peut laisser la science administrative qu'entre les mains des fonctionnaires qui disposent des outils nécessaires et non aux professeurs d'université.
Il faut partir du droit pour fonder l'action administrative. La science administrative applique les règles de la loi. La science administrative ne serait que le prolongement du droit administratif.
[...] La mondialisation comporte une seconde face, comportant un défi pour les Etats. On constate que l'explosion des échanges, la globalisation financière, a permis de nouvelles opportunités permettant de contourner les dispositifs mis en place par les Etats (paradis fiscaux, centres offshore), ce sont des flux noirs. Les dvp des flux trans-frontières entraînent la cosmopolitisation des risques. Les risques technologiques, naturels, sanitaires, deviennent mondiaux. Une criminalité transfrontière s'est développée. L'hyper-terrorisme, les trafics de drogue, une éco noire, se sont greffés sur l'éco traditionnelle. [...]
[...] Ils ont succédé aux légistes de la dynastie des Han. C'est une société totale, dans la mesure où le pouvoir des mandarins contrôle l'ensemble des activités sociales. La société est soudée par une idéologie, une véritable doctrine d'Etat, le confucianisme : chacun doit tenir sa place dans la société, le pouvoir devant donner l'exemple, en dirigeant par la vertu moins que par la force brutale. La Chine Impériale connaît un système bureaucratique avant la lettre, qui a inspiré les occidentaux. [...]
[...] Dés l'instant où la strat cherche à agir sur la société sans être elle même soumise à cette société, alors elle est conduite à l'autoritarisme. Ce style est tout à fait traduit par la forme juridique. Le pouvoir de prescription juridique dont la strat dispose par rapport aux administrés est éloquent. Elle peut prendre des décisions, les AAU, auxquelles les administrés sont tenus d'obéir. C'est le privilège du préalable. Ce modèle imprègne toute la strat, et même lorsque la strat assure la prestation de services aux administrés. [...]
[...] Les groupes qui ont bénéfice à l'intervention public militent. Et il n'y a aucune résistance parce que les fonctionnaires ont intérêt à gérer des services importants, et les élus à dépenser plus pour satisfaire l'électorat. L'Etat est dénoncé comme oppressif, notamment en France. La présence envahissante des appareils strat est présentée comme une contrainte lourde qui réduit les libertés individuelles. C'est la critique des nouveaux philosophes, comme BHV et sa Barbarie à visage humain. De nouvelles idéologies vont apparaître : - l'apologie du marché va apparaître, notamment à partir des travaux de HAYEK. [...]
[...] On ne parle plus de science strat. C'est à ce moment-là qu'apparaissent les traités de droit strat. Et en Allemagne ? On assiste à l'épanouissement du droit strat allemand avec Otto MAYER. Quelques limites, cette prédominance du droit n'est pas total : - cette prédominance n'exclut pas un intérêt pour les sciences strat et politiques (les juristes se veulent sociologues - la création de l'École libre des sciences politiques chargée de former les hauts fonctionnaires. - réflexion sur les problèmes d'organisation interne et de gestion des services en dehors des universités et dans l'administration. [...]
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