Décision, action administrative, processus décisionnel, décision publique, incrémentalisme, Lindblom
Elle est présentée comme la phase symbolique dans l'action administrative. Il y a un avant et un après la décision. La décision est synonyme d'action, de politique. Elle symbolise le pouvoir. Lorsqu'on donne une responsabilité à quelqu'un, on attend qu'il prenne des décisions. Exercer le pouvoir, c'est décider. On est dans une représentation idéale de la décision. Cette représentation valorise l'acte individuel et repose sur l'idée que le décideur bénéficie d'une liberté de choix.
Cela signifie que d'une part, la personnalisation et l'individualisation de la décision permet d'identifier un auteur afin de lui faire subir les conséquences positives ou négatives de son acte. D'autre part, cela permet également pour l'opposition de mieux cibler ses attaques.
[...] Les administrations sectorielles ont un pouvoir de décision sectoriel. Ce sont les ministères. Les partenaires extérieurs de l'Etat : ce sont des organes non étatiques chargés de réglementer des domaines précis. Ex : ordre des médecins. Les organismes juridictionnels : la décision juridictionnelle doit aussi être intégrée dans l'analyse décisionnelle. Quand on parle des autorités décisionnelles, on pense aussi aux autorités juridictionnelles. Ex : importance des décisions du CC°, CCass. L'UE : en matière de politique publique, on ne peut envisager les décisions indépendamment du contexte européen. [...]
[...] La décision est le produit d'une dynamique aléatoire, liée à des conjonctures particulières. Ex : un service d'étude dans une entreprise n'a pas dépensé son budget en fin d'année donc son budget sera réduit l'an prochain. Donc le service lance une campagne de communication pour améliorer l'ambiance du service. Intéressée par la décision et le problème, la direction générale de l'entreprise juge le projet prioritaire et supprime pour l'étendre à toute l'entreprise et pcq son cout est important, de nombreux projets, proposés initialement par les différents services. [...]
[...] Les procédures de la décision 2 procédures de décision : La formulation : une fois que la décision est formulée, il faut la légitimer. La légitimation : c'est l'utilisation de l'argument juridique. La décision prend la forme d'une loi. Elle recouvre toutes les procédures formelles avec 3 étapes : La rédaction d'un projet ou d'une proposition de loi Le vote par le Parlement La promulgation par le PdR La décision sera légitime a partir du moment où elle aura été formulée en termes juridiques. [...]
[...] Chapitre 2 : La décision Elle est présentée comme la phase symbolique dans l'action administrative. Il y a un avant et un après la décision. La décision est synonyme d'action, de politique. Elle symbolise le pouvoir. Lorsqu'on donne une responsabilité à qqn, on attend qu'il prenne des décisions. Exercer le pouvoir, c'est décider. On est dans une représentation idéale de la décision. Cette représentation valorise l'acte individuel et repose sur l'idée que le décideur bénéficie d'une liberté de choix. Cela signifie que d'une part, la personnalisation et l'individualisation de la décision permet d'identifier un auteur afin de lui faire subir les conséquences positives ou négatives de son acte. [...]
[...] Autrement dit, les éléments structurants sons systématiquement sous évalués. Son intérêt principal est de mettre en avant le caractère ambigu et aléatoire des choix, des préférences, des objectifs et des critères. Processus décisionnel qui agit comme une série d'interaction Cette idée a été développée par Teismann (analyste néerlandais) qui a essayé de formuler un nouveau modèle, dans le cadre de l'analyse des processus décisionnels en parlant non seulement de la multiplicité des acteurs et de leur rationalité limitée mais également des interdépendances qui existent entre eux. [...]
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