C'est ainsi que les théories néoclassiques abordent le thème des économies d'échelles qui permettent d'accroître la rentabilité d'une firme. En effet en accroissant la production, le coût de production unitaire d'un produit devrait diminuer. C'est une façon de rentabiliser les coûts fixes qui incombent à toute entreprise. On peut alors dégager un meilleur profit pour un même prix de vente ou alors vendre plus à un prix de vente plus bas. Dans cette logique on comprends immédiatement d'où provient cette course au gigantisme qui fait partie du paysage économique (...)
[...] BIBLIOGRAPHIE Yvon Gattaz, La moyenne entreprise. Michel Godet, Front extérieur, front intérieur même combat ! E.F. Schumacher, Vers une Théorie de l'Organisation de Grande Taille. [...]
[...] Pour autant malgré leur taille, certaines sont des concurrentes non négligeable et rentables. On leur incombe certaines qualités notamment en terme de compétences. En effet, les PME ne sont pas assez développées pour se diversifier, la plupart du temps elles sont spécialisées dans un domaine qu'elles ont pris le soin de restreindre et se limite à celui-ci. Ainsi leur connaissance et leur expérience enrichissent sans cesse leur domaine de spécialisation, sans s'éparpiller, ce qui confère à leurs prestations une certaine qualité. [...]
[...] La taille de l'entreprise, dans ce contexte, arbore un aspect sécurisant. La teille de l'entreprise peut aussi être comprise en terme de couverture géographie. Les filiales dispersées dans le monde permet de diversifier les risques tout en tirant partie des opportunités de la croissance mondiale. L'entreprise a alors de son côté une certaine puissance financière et structurelle qui l'autorise à faire certains investissements parfois nécessaires à sa survie et à son développement comme par exemple dans le domaine de la recherche et du développement. [...]
[...] Enfin la concentration conglomérale permet à l'entreprise de faire des acquisitions dans des domaines différents que le sien. La firme se diversifie et peut donc étaler ses risques et ses succès sur des branches productives complètement différentes. La logique de la concentration apparaît ici de façon claire. Ce n'est pas une quête de pouvoir qui inspire ces actes mais plutôt un moyen de contrôle sur les coût de production et les prix du produit, et donc en somme la recherche d'une meilleure rentabilité. [...]
[...] Que si pour être rentable la taille peut par moments poser un problème, les entreprises ont suffisamment d'imagination pour contourner ce problème. Les PME savent être rentables malgré une certaine fragilité due à leur taille réduite. On comprends alors que la question de la rentabilité ne repose pas exclusivement sur le gigantisme. On a pu constater que la taille pouvait être un avantage comme un handicap synonyme de contraintes. Quoiqu'il en soit on constate suffisamment qu'il s'agisse de grosses ou de petites entreprises, la rentabilité n'était pas toujours à l'image de la taille de l'organisation. [...]
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