Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les PME (Petites et Moyennes Entreprises), jouent un rôle essentiel dans notre économie. Face aux grandes entreprises, beaucoup moins nombreuses, elles constituent la majeure partie de notre tissu économique. Il convient de définir les PME. La nomenclature de l'INSEE considère que l'effectif des PME ne doit pas dépasser 500 salariés, au-delà nous entrons dans le cadre de la grande entreprise. De même, leur chiffre d'affaires doit être inférieur à 30 millions d'euros. Dans ces conditions, il apparaît intéressant, après avoir dans une première partie déterminé les caractéristiques économiques et juridiques des PME, d'envisager les causes de leur dynamisme et de leur fragilité dans une seconde partie, afin d'appréhender dans quelle mesure elles sont déterminantes pour notre activité économique.
[...] On parle quelquefois de faillites en chaîne ou en cascade notamment dans le domaine sinistré du bâtiment. La qualité du personnel des PME demeure relative en fonction des salaires proposés, les meilleurs salariés se tournant vers les grandes entreprises. Des conflits peuvent également opposer des chefs d'entreprise manquant de qualification, à leurs salariés. Enfin, la relative facilité de création d'une PME permet à des néophytes enthousiastes, mais sans grande expérience, de monter leur entreprise avec pour conséquence un échec fréquent, puisque près de la moitié des PME ne dépassent pas quatre années de vie après leur création. [...]
[...] Leur structure très souple leur permet d'avoir une grande capacité de réaction face aux aléas du marché et aux retournements fréquents de la conjoncture économique. Elles s'adaptent ainsi très rapidement en changeant de type de production par exemple. Néanmoins, les forces des PME ne doivent pas cacher leurs nombreuses faiblesses. Ainsi, les problèmes de financement jouent en leur défaveur. Insuffisance de fonds propres, endettement important dû au crédit sont autant de difficultés qu'il leur faut surmonter très souvent. Le manque d'argent limite les possibilités de recherche et par conséquent d'innovation des PME. [...]
[...] Face aux grandes entreprises, beaucoup moins nombreuses, elles constituent la majeure partie de notre tissu économique. Il convient de définir les PME. La nomenclature de l'INSEE considère que l'effectif des PME ne doit pas dépasser 500 salariés, au-delà nous entrons dans le cadre de la grande entreprise. De même, leur chiffre d'affaires doit être inférieur à 30 millions d'euros. Dans ces conditions, il apparaît intéressant, après avoir dans une première partie déterminé les caractéristiques économiques et juridiques des PME, d'envisager les causes de leur dynamisme et de leur fragilité dans une seconde partie, afin d'appréhender dans quelle mesure elles sont déterminantes pour notre activité économique. [...]
[...] Leur structure est généralement du type familial. Elles sont dirigées et gérées par leur propriétaire et par conséquent prennent la forme juridique la plus simple : celle de l'entreprise individuelle. Toutefois, un certain nombre de PME a adopté le statut juridique de la société (essentiellement des SARL, très peu de SA et d'EURL) pour des raisons de protection patrimoniale des biens personnels. Elles font donc l'objet de toutes les attentions de la part des pouvoirs publics, mais leur dynamisme est entaché par une fragilité endémique. [...]
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