A l'heure de la mondialisation des flux, de plus en plus d'entreprises expatrient une partie ou la totalité de leur activité afin de diminuer les coûts de production. Externalisation, délocalisation... Ces concepts font aujourd'hui partie du vocabulaire courant du monde de l'entreprise. Les précurseurs dans ce domaine étaient les multinationales. Aujourd'hui les PME/PMI (petites - moins de 50 salariés - et moyennes - moins de 500 salariés - entreprises/industries) sont de plus en plus tentées de les rejoindre dans cette logique.
[...] Les principaux critères d'attractivité pour le développement d'activité en France sont les infrastructures et la géographie, le contexte social et le dynamisme économique du pays. On constate un sentiment général de profond attachement à la France et de reconnaissance de ses atouts. Le projet d'expatriation des PME est le plus souvent motivé par des considérations de marché et non par une réelle volonté de délocalisation. Pourquoi les PME délocalisent-elles ? Près d'une PME sur six admet avoir un projet d'investissement à l'étranger. [...]
[...] Globalement les PME de petite taille sont moins orientées vers les délocalisations que les PME plus importantes. Les vraies délocalisations existent mais elles ne sont pas représentatives d'une stratégie d'ensemble des PME/PMI. Elles préfèrent concentrer leurs projets sur le développement au sens large. Trois secteurs sont particulièrement touchés par cette volonté de délocalisation : la plasturgie des PME), l'équipement de la personne et de la maison, et la mécanique Quelles sortes de délocalisations ? Délocalisations d'accord! En dehors de l'UE, non ! [...]
[...] La volonté des chefs d'entreprises de pénétrer de nouveaux marchés est de plus en plus forte. En des dirigeants déclaraient cette ambition pour leur PME contre 81% en 2005. La délocalisation est une démarche qui tente de plus en plus les PME françaises à la recherche de plus de performance et de flexibilité. La France se distingue au sein de l'UE par sa situation en matière d'impôt sur les sociétés. En 2004 elle avait le taux nominal marginal de l'impôt sur les sociétés le plus élevé des 25 pays membres. [...]
[...] Les destinations d'implantation de ces bureaux restent encore dominées par les pays développés et le reste de l'Europe même si l'Asie est devenue une implantation commerciale relais importante, bien plus qu'une zone d'implantation d'outils de production. Les pays en développement hors Asie restent avant tout un lieu de destination pour l'implantation d'outils de production mais les implantations dans les pays en voie de développement ne cessent de progresser, passant même devant les pays de l'UE. graphique1: Destinations des délocalisations (en 3. CONCLUSION Graphique Part des PME qui ne voient aucun intérêt à la délocalisation (en Ces fuites ne sont pas inéluctables. [...]
[...] Les précurseurs dans ce domaine étaient les multinationales. Aujourd'hui les PME/PMI(=petites (moins de 50salariés) et moyennes (moins de 500salariés) entreprises/industries) sont de plus en plus tentées de les rejoindre dans cette logique. Les PME/PMI françaises sont-elles concernées par ces délocalisations ? Nous répondrons à cette question en deux parties. Le premier point sera de voir si la France est un pôle attractif pour ces entreprises. Le second point sera de cerner à quelles sortes de délocalisations la France doit faire face. [...]
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