En 1998, c'est la création de l'entreprise Google. Cette entreprise nouvelle s'installe dans un garage de Menlo, loué par un ami des deux créateurs Larry Page, 24 ans, et Sergey Brin, 23 ans. La société comporte alors 3 personnes et se met à connaître un succès exponentiel puisque dès 2000 Google est la référence en termes de moteur de recherche. Encore aujourd'hui, Google cherche à s'accroître avec un projet de création d'une bibliothèque en ligne et l'entreprise a signé un accord avec les grandes universités pour numériser 15 millions de livres.
Cet exemple de création nous montre comment une petite entreprise peut connaître une croissance très forte et devenir une très grande entreprise internationale. Ainsi nous pourrions avoir une réflexion sur la taille des entreprises et les avantages et inconvénients que peuvent avoir une grande entreprise. Pour cela nous nous intéresserons à l'expression « big is beautiful » qui est l'intitulé de notre sujet pour ensuite analyser son antagoniste, l'expression titre du livre de Ernst Friedrich Schumacher « Small is beautiful ».
[...] Ainsi, les entreprises internationales peuvent connaître des revers dans leur logique d'expansion, ce qui pourrait signifier que la taille d'une entreprise n'est pas illimitée et qu'au contraire les grandes entreprises ne font pas l'économie mondiale. TR : Identifier les entreprises selon leur taille (c'est-à-dire les effectifs) permet de les comparer entre elles. Schumpeter déduit ainsi de plusieurs études économiques sur les petites et moyennes entreprises que celles-ci offrent des rémunérations plus faibles, réalisent un taux de croissance plus élevé, pratiquent une plus forte rotation de leur main d'œuvre, exportent et innovent moins, mais différemment. Selon lui, il faudrait donc privilégier les PME aux grandes entreprises. [...]
[...] C'est en particulier le message que diffusa en 1973 l'économiste Fritz SCHUMACHER, avec un enthousiasme tout messianique, dans le livre Small is beautiful. Un ouvrage qui a eu un fort retentissement, car il correspondait bien à l'air du temps. De manière plus académique, ce thème sera repris par les universitaires américains Michael PIORE et Charles SABEL en 1984 dans The second industrial divide, qui sera traduit en français sous le titre Les chemins de la prospérité. Cet ouvrage aura lui aussi une longue carrière notamment parce qu'il attirait l'attention sur le rôle des réseaux et de petites et moyennes entreprises, sur le modèle des districts industriels italiens. [...]
[...] De même, les PME, en raison de leurs structures légères, de leurs rapports humains sont des structures où l'implication des hommes est souvent importante. Il en résulte des gains de productivité permettant de lutter avec efficacité dans le domaine de la concurrence. Elles possèdent des atouts (proximité par rapport à la clientèle, souplesse d'adaptation, etc.) qui les rendent particulièrement efficaces dans certains créneaux tels que le bâtiment, le commerce, les services traditionnels, mais aussi les activités naissantes. La modestie de la taille permet une gestion du personnel plus efficace et plus économe. [...]
[...] Les faiblesses des PME peuvent être résumées par deux termes : manque de ressources et dépendances. Le manque de ressources s'exprime par la difficulté d'investir, de faire de la recherche, d'embaucher les salariés les plus spécialisés. La dépendance est matérialisée à travers les rapports avec : - les donneurs d'ordre, - les banquiers, - les clients, - les fournisseurs Ainsi, pour illustrer cette dépendance on peut évoquer les rapports asymétriques des petites entreprises agricoles et industrielles qui doivent négocier des contrats de fournitures avec les centrales d'achat des hypermarchés. [...]
[...] Celle-ci dépend de multiples facteurs. De plus, la difficulté de définir avec précision les frontières de l'entreprise en raison des nouvelles formes d'organisation rend encore plus difficile la détermination de la taille optimale. Mais nous pouvons nous demander si l'efficacité d'une entreprise est réellement liée à sa taille . Ainsi peut- être que d'autres facteurs sont essentiels. Nous pouvons penser au rapport humain entre les membres du personnel et la hiérarchie, aux différents interlocuteurs qu'un salarié a pour proposer un projet au sein de l'entreprise par exemple. [...]
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