La société XXX dans laquelle je travaille a récemment connu une période de réduction massive de coûts, à différents niveaux : productifs, financiers, humains... C'est après avoir lu l'analyse statistique de Michel Freyssenet, chercheur au CNRS, que l'exemple de XXX m'est apparu intéressant à comparer à ce qu'on appelle la Stratégie de Réduction des Coûts, qui s'inscrit dans une des stratégies que peut mettre en place une entreprise lorsque sa situation devient critique...
Ainsi, quelles ont été les différentes actions mises en place afin de permettre une réduction massive des coûts ? Un an après, les premiers résultats apparaissent. Quels sont-ils ? Cette stratégie a-t-elle permis une sauvegarde de l'entreprise ou au contraire, sa chute libre ?
A travers les divers historiques de grandes firmes automobiles telles que Honda, Toyota ou encore les modèles américains tels que General Motos, Chrysler, Ford, etc., on sait que ces firmes ont voulu poursuivre une stratégie, puis en définitive une autre, parce qu'elles ont été amenées à composer avec l'état réel du marché, à tenir compte de la place que les concurrents leur laissent, où à rectifier leur choix initial.
Et dans un contexte plus global, n'est-il pas vrai que « la structure d'une organisation découle et résulte des décisions stratégiques prises en fonction de l'environnement, lesquelles entraînent de nouveaux besoins d'organisation modifiant les structures » comme le souligne A.CHANDLEUR.
[...] Professeur à la Harvard Business School, sa recherche se focalise sur le modèle de la construction de l'entreprise moderne ( M.FREYSSENET Sociologue, directeur de recherche au CNRS (CSU-IRESCO) ; il a cofondé et codirigé le GERPISA réseau international (groupe d'études et de recherche permanente sur l'industrie et les salariés de l'automobile) ; auteur avec Robert Boyer de Les modèles productifs (Repères, La Découverte, 2000) ; et a dirigé l'ouvrage Quel modèle productif ? Trajectoires des constructeurs automobiles mondiaux (La Découverte, 2000). Source & Référence du texte Boyer R., Freyssenet M., Les stratégies de profit et les performances des firmes automobiles. Une analyse statistique, 1965-1994 GERPISA, Paris p. Édition numérique : freyssenet.com Mo. [...]
[...] Quelles sont les conséquences de cette réduction des coûts pour RBF ? Lexique Les différentes sources de profit pour un équipementier automobile et les stratégies qui en découlent A travers les divers historiques de grandes firmes automobiles telles que Honda, Toyota ou encore les modèles américains tels que General Motos, Chrysler, Ford, etc., on sait que ces firmes ont voulu poursuivre une stratégie, puis en définitive une autre, parce qu'elles ont été amenées à composer avec l'état réel du marché, à tenir compte de la place que les concurrents leur laissent, ou à rectifier leur choix initial. [...]
[...] Redresser la barre dans ce contexte, est vraisemblablement plus lourd de conséquences puisque la mise en œuvre des actions de réductions de coûts s'organise dans une société de petite taille. Et pour survivre au quotidien à ces difficultés financières, de production, de réorganisation afin que les résultats escomptés soient atteints, force est de constater que ce sont les motivations et la réelle implication de chaque acteur de l'entreprise qui font que celle-ci peut espérer, à long terme, s'en sortir Lexique ( A . [...]
[...] L'innovation Elle peut permettre de réaliser des profits importants, si réellement l'innovation correspond à une attente omniprésente chez les consommateurs. Cette source de profit va de l'amélioration des performances des organes à l'introduction de nouveaux équipements, en passant par des changements de styles Exemple : Chrysler, grâce à l'innovation, a réussi à faire sa place entre General Motors et Ford. ( De cette source de profit découle une stratégie d'innovation et de flexibilité : l'innovation, au moment où elle est proposée, doit correspondre ou révéler une attente ou un usage que les modèles existants ne permettent pas de satisfaire. [...]
[...] Il fit des travaux d'histoire comparative, l'évolution des organisations des grandes entreprises américaines, dès le début de sa longue carrière de professeur. Dans les années 1950, il entreprend d'ailleurs sa thèse en se fondant sur les travaux de son arrière- grand-père, lui aussi historien des affaires et éditeur, Henry Vernum Poor. Il rentre ensuite au MIT comme Research Associate et devient directeur du département d'histoire de l'université Johns Hopkins en 1965. Puis, il expose une fresque historique des moyens de production des États-Unis, celle que retiendront majoritairement les sciences du management et de gestion. [...]
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