Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont définies par la Confédération Générale des PME comme des entreprises financièrement et juridiquement indépendantes. Elles représentent la quasi-totalité des entreprises (plus de 99%) et elles sont caractérisées par leur nombre de salariés inférieur à 500. Mais la plupart des PME n'ont pas plus de 10 salariés.
Les PME ont une place de premier rang au niveau macro-économique et dans le tissu productif :
- au niveau de l'emploi : 2/3 des salariés travaillent dans les PME,
- au niveau de la richesse créée : plus de la moitié de la valeur ajoutée est réalisée par les PME,
- elles réalisent également 45% des investissements.
De plus, les petites entreprises peuvent participer au développement local.
Les gouvernements successifs favorisent donc les PME, qui sont souvent peu dynamiques, en leur offrant régulièrement des plans d'aide au développement.
Mais les PME doivent faire face aux problèmes de gestion au quotidien. En effet, elles sont souvent dirigées par un seul homme qui doit assurer aussi bien le rôle de dirigeant, que celui de gestionnaire ou encore celui de stratège : il est tout à la fois.
Comment réussir alors à concilier tous ces rôles et à mener son entreprise jusqu'à sa finalité, c'est-à-dire, à survivre parmi les concurrents qui peuvent être beaucoup plus grands que soi ?
Le dirigeant qui a déjà stabilisé son entreprise sur un marché, peut alors adopter une stratégie pour développer son entreprise et ainsi s'affranchir des contraintes qui pèsent sur les petites entreprises et bénéficier de potentialités. La stratégie va permettre de créer une dynamique entre l'entreprise et son environnement.
La première nécessité stratégique à adopter est l'internationalisation : les PME doivent s'intéresser aux marchés étrangers même si elles n'exportent pas, elles doivent connaître leurs concurrents étrangers.
Aujourd'hui, on ne peut comprendre les PME que par leurs relations avec les grandes entreprises.
Par exemple, la question de l'emploi dans les PME ne peut être dissociée de l'évolution de l'emploi dans les grandes entreprises. En effet, quand les grandes entreprises se démultiplient en petites unités, les salariés qui étaient comptés dans les grandes entreprises vont être comptés dans les PME. Les grandes entreprises externalisent de plus en plus de services, il y a donc un transfert de la main d'oeuvre des grandes entreprises vers les PME.
Ce dossier présente donc d'abord les rôles des dirigeants des PME. Il étudie ensuite les différentes formes de développement qui s'offrent à elles. Enfin, il compare la gestion d'une PME à celle d'une grande entreprise.
[...] Cette pratique nous vient des États-Unis sous le nom de "Corporate venture". Ainsi, les grandes entreprises essaient de ne pas se laisser dépasser par les petites sociétés qui sont souvent plus agiles et plus créatives et qui sont à l'origine de nombreux bouleversements technologiques. Les grandes entreprises ont eu recours au capital-risque depuis le développement qu'il y a eu dans les technologies de l'information. De la sorte, en prenant une participation dans les petites entreprises, les grands groupes ne sont pas totalement absents dans ce développement. [...]
[...] La raison principale de ce recours est qu'il est très difficile pour une PME de se lancer sur ces types de marchés à cause des études sur les pays ciblés, la clientèle ciblée qui sont très longues et très coûteuses. De plus, la rentabilité n'est pas certaine. Les PME font donc appel au portage à l'export car cela peut représenter une solution intéressante pour elles. Le principe est alors le suivant : un groupe bien implanté à l'international aide une PME à se développer, gratuitement ou en monnayant ses services. [...]
[...] Le délai entre la prise de décision et la réalisation peut être long. Il existe un goulet d'étranglement lorsque l'entreprise ne dispose pas des capacités de production nécessaires : personnel non qualifié, structure non adaptée, législation contraignante. Les atouts de la croissance interne : La croissance interne permet à l'entreprise de rester indépendante car le dirigeant a toute chance de rester le principal acteur de la croissance et il n'y a pas de dilution du pouvoir et pas de changement structurel. [...]
[...] L'internationalisation devient une nécessité stratégique pour les PME. Elles pourront ainsi trouver des débouchés à des spécialités sur lesquelles elles ont souvent bâti leur développement et mieux résister à la concurrence des étrangers qui ont pris le chemin de la mondialisation. Les PME ne doivent donc pas surestimer leurs forces ni minimiser les risques. Elles doivent en permanence maîtriser leurs efforts. Elles ont donc intérêt de s'appuyer sur les réseaux et les grandes entreprises pour combler leurs carences structurelles. Néanmoins, il reste un obstacle à franchir. [...]
[...] Si la vision stratégique est pertinente, cette configuration peut permettre d'obtenir une position de leader. En revanche, les risques sont tous aussi évidents : l'échec est aussi plus rapide, en cas de non-pertinence de la vision. De plus, si les changements d'environnement entrent en contradiction avec la vision du dirigeant, ce type de prise de décision est plus fragile. Dans cette configuration, les outils privilégiés sont des outils de vérification et de validation de la faisabilité. En général, les outils de planification financière et les outils juridiques sont privilégiés. [...]
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