Les sociétés cherchent de plus en plus à « s'afficher » comme socialement responsables mais sont échaudées par le nombre de campagnes d'interpellation.
Puisque les entreprises multinationales sont à l'origine de violations de droits économiques, sociaux et culturels, on se demande quels sont les moyens de contrôler leurs agissements.
La responsabilité d'entreprise est un engagement à respecter, un ensemble de principes qui dépassent la simple application des dispositions légales.
Selon la Commission Européenne, la RSE est l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Avec toutefois une réserve sur le caractère « volontaire » de la démarche.
Encadrée légalement, la mise en application de la démarche RSE, est-elle effectuée dans les règles et fait-elle l'objet de contrôles ?
De ce fait, peut-on parler de responsabilité sociale de l'entreprise sans contrôle ?
[...] Les contrôles sur l'implication en RSE s'effectuent à différents niveaux internes, européens, internationales par une législation en place, des organisations et organismes qui concourent à la mise en place, l'évaluation et le contrôle de l'application RSE. Toutefois, il n'existe pas de contrôle universel. Au-delà de cela, il s'agit davantage de transparence, de dialogue et de confiance entre les parties prenantes. Bibliographie indicative La Responsabilite Sociale de l'Entreprise par Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizelée (Poche - 21 février 2007) L'Entreprise responsable : Sociale, éthique, verte . [...]
[...] Nombre d'entre elles ont déjà obtenu des résultats tangibles. Les résultats vont des gains de coûts aux améliorations de l'efficacité, à un meilleur moral des employés mais aussi une accélération du processus d'approbation Le dialogue et la valorisation de la démarche RSE, en tenant compte des points de vue des parties prenantes, favorisent la confiance réciproque et l'acceptabilité de l'entreprise par la société civile. Supply Chain Management est une méthode de gestion qui a pour objectif d'établir un lien entre les processus logistiques de l'entreprise et ceux des autres parties prenantes. [...]
[...] Ces efforts débouchent sur les actions concrètes suivantes : - En 2003, recensement et lancement de projets pilotes portant sur des produits spécifiques. - En 2005, en partant du dialogue entre les parties prenantes, publication d'un manuel sur les meilleures pratiques en matière d'évaluation du cycle de vie (LCA) et d'un document de travail sur la nécessité d'imposer aux producteurs des obligations en matière de conception de produits. - En 2006, élaboration d'un programme d'action de la Commission en vue d'écologiser ses pratiques de passation de marchés. [...]
[...] La responsabilité sociale d'entreprise et son contrôle (2006) Les sociétés cherchent de plus en plus à s'afficher comme socialement responsables mais sont échaudées par le nombre de campagnes d'interpellation. Puisque les entreprises multinationales sont à l'origine de violation de droits économiques, sociaux et culturels, on se demande quels sont les moyens de contrôler leurs agissements. La responsabilité d'entreprise est un engagement à respecter, un ensemble de principes qui dépasse la simple application des dispositions légales. Selon la Commission Européenne, la RSE est l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.Avec toutefois une réserve sur le caractère volontaire de la démarche. [...]
[...] L'entreprise qui observe lors de ces audits une non-conformité à ses standards de RSE chez ses partenaires économiques peut adopter deux attitudes : - suspendre toute relation commerciale - ou inciter le partenaire à adopter le comportement qu'elle s'impose à elle-même. La première attitude suscite de plus en plus la critique : l'exclusion fragilise le contrevenant et entre en contradiction avec la démarche de progrès qu'est la RSE. Ceci est particulièrement vrai pour un grand groupe qui, après avoir externalisé un risque, cherche à en externaliser le coût de normalisation. La seconde attitude, plus responsable, appelle, elle aussi, de nombreuses questions : quel seuil de défaillance doit être toléré ? Quel est le droit d'ingérence du donneur d'ordre ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture