Selon le rapport réalisé conjointement par l'Economist Intelligent Unit et Barclays, les entreprises familiales seraient « la lueur d'espoir dans ce monde caractérisé par l'instabilité ».
En effet, la passion animée par l'entrepreneur ne compte pas les efforts, et fait preuve de créativité sans équivalence. C'est pourquoi ce modèle, encore aujourd'hui, reste très performant sur de nombreux critères.
Pourtant, elles sont encore perçues comme des « organisations dysfonctionnelles, empêtrées dans le népotisme et les conflits familiaux ». Certes, le modèle n'est pas idéal, l'un des points faibles demeurant la question de la succession, ce que Philippe Sednaoui (Chief Executive Officer de Barclays Wealth Suisse) explique comme relatif à la nature humaine : « Nous pensons tous être éternels. Il est donc normal dans le cadre privé de repousser les discussions touchant à la passation du pouvoir ».
[...] Elle serait due à : - l'évènement de la succession ; - l'implication familiale dans la prise de décision ; - la question du développement professionnel des membres de la famille ; - la question de l'incorporation de gestionnaires non membres de la famille ; - l'existence d'un écart entre les objectifs de la famille et les objectifs institutionnels. Il convient enfin de souligner que l'entreprise familiale représente la forme d'organisation la plus ancienne et la plus répandue dans le monde. Afin de comprendre pourquoi elle est si consacrée depuis les années 1990, on se tournera à présent vers la place qu'elle occupe dans l'économie actuelle Leur place dans le tissu économique actuel Les entreprises familiales, ayant pris leur essor depuis les années 1950, jouent aujourd'hui un rôle essentiel dans l'économie mondiale. Pourquoi ? [...]
[...] Les PME familiales : un modèle d'entreprise unique ! Définition Il convient d'éclairer chacune des deux notions. Tout d'abord, qu'est-ce qu'une PME ? La règlementation française distingue les Très Petites Entreprises les Petites et Moyennes Entreprises et les Grandes Entreprises (GE). Selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), la catégorie des PME est constituée des entreprises qui emploient moins de 250 personnes, et qui ont un chiffre d'affaires annuel inférieur à 50 millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. [...]
[...] Exemples d'entreprises familiales : Bic (stylos), Benetton (Vêtements), Royal Canin (Animaux) En raison de son poids économique important, l'entreprise familiale a donc une vraie responsabilité sur le plan de la croissance économique française. Pourtant, malgré l'esprit d'entreprise et la définition d'objectifs concrets, les PME familiales doivent faire face à de vrais défis Les PME familiales doivent surmonter de réelles difficultés ( ) 2.1 Les difficultés internes à la PME familiale Les bases du management sont : fixer des objectifs, organiser le travail, motiver et communiquer, établir des normes de performance, former des équipes. [...]
[...] Les PME Familiales : Une lueur d'espoir ? Selon le rapport réalisé conjointement par l'Economist Intelligent Unit et Barclays, les entreprises familiales seraient la lueur d'espoir dans ce monde caractérisé par l'instabilité En effet, la passion animée par l'entrepreneur ne compte pas les efforts, et fait preuve de créativité sans équivalence. C'est pourquoi ce modèle, encore aujourd'hui, reste très performant sur de nombreux critères. Pourtant, elles sont encore perçues comme des organisations dysfonctionnelles, empêtrées dans le népotisme et les conflits familiaux Certes, le modèle n'est pas idéal, l'un des points faibles demeurant la question de la succession, ce que Philippe Sednaoui (Chief Executive Officer de Barclays Wealth Suisse) explique comme relatif à la nature humaine : Nous pensons tous être éternels. [...]
[...] Dans le cas d'une entreprise familiale, ces différents objectifs peuvent sembler plus faciles à atteindre. Pour autant, en raison de l'importance de la dynamique affective liant les différentes parties prenantes (stakeholders) les décisions s'avèrent souvent plus difficiles à prendre. Par exemple, on peut citer le conflit d'intérêts rencontré de façon récurrente entre l'actionnaire qui engage son patrimoine, et le manager chargé de le faire fructifier en prenant des risques financiers et décisionnels. Ce cas a pu être illustré lors de l'étude de l'entreprise Art et Surf où le dirigeant de l'entreprise, Mr SHEPARD père, interférait constamment dans les décisions relevant du manager Mr SHAPARD fils, et desservait l'avancement de l'entreprise. [...]
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