Il est devenu de nos jours de plus en plus difficile pour un entrepreneur d'arriver à se démarquer de ses concurrents et à pouvoir gérer son entreprise de manière à ce qu'elle soit stable et durable.
Cela est notamment dû, non seulement aux diverses crises auxquelles les entreprises doivent faire face, mais aussi au nombre constamment croissant de ces entreprises, qu'elles soient grandes ou petites, présentes sur le marché, engendrant ainsi une forte concurrence.
Dans cette multitude d'entreprises, on retrouve les Petites et Moyennes Entreprises (PME) qui sont définies par l'INSEE comme « des entreprises dont la taille est déterminée par un ensemble de critères, dont essentiellement le nombre de salariés ne devant pas dépasser certains seuils. »
Bien qu'il n'existe pas de définition officielle unique en France, le seuil le plus couramment utilisé dans les statistiques est celui de 250 salariés.
Ces Petites et Moyennes Entreprises représentent à elles seules, en terme de nombre, près de 99% des 23 millions d'entreprises présentes au sein de l'Union Européenne, englobent environ 75% des emplois et recouvrent tous les secteurs de l'activité économique, allant du secteur agricole jusqu'à celui de la haute technologie. Cependant, les PME, au même titre que les Grandes Entreprises, doivent faire face aux problèmes de gestion au quotidien.
Le fait qu'elles soient souvent dirigées par une seule personne, qui prend alors non seulement le rôle de dirigeant, mais aussi celui de gestionnaire ou de stratège et qu'elles disposent souvent de ressources limitées peut compliquer la tâche aux PME.
Leur réussite dépendra alors avant tout de leurs choix stratégiques qui sont le résultat d'une longue enquête et surtout d'une analyse efficace de l'entrepreneur.
Le problème est de savoir en quoi le management d'une PME est-il spécifique, et comment, de par leurs stratégies arrivent-elles à s'adapter et à se stabiliser sur le marché face à une concurrence toujours plus forte.
[...] Dans ses travaux sur les statistiques d'entreprises, la DCASPL considère que pour obéir au critère d'indépendance, les entreprises ne doivent ni posséder majoritairement les parts d'une autre entreprise, ni être possédées majoritairement par un groupe de plus de 250 salariés et ce, qu'il soit français ou étranger Lorsque ce critère n'est pas respecté, ces entreprises, bien que pouvant disposer d'un effectif réduit ou d'un chiffre d'affaires moindre, sont regroupées dans la catégorie des grandes entreprises Des secteurs d'activités variés Les PME recouvrent la totalité des secteurs de l'activité économique. Cependant, le domaine où les PME ont connu le plus gros développement est sans conteste celui des services, dans lequel leur petite taille leur procure un atout non négligeable. a. [...]
[...] Le problème étant de savoir en quoi le management d'une PME est spécifique, et comment, de par leurs stratégies arrivent-elles à s'adapter et à se stabiliser sur le marché face à une concurrence toujours plus forte, nous déterminerons dans une première partie les spécificités des PME et de leur management pour ensuite analyser dans une seconde partie les différentes stratégies employées par celles-ci pour faire face à leur environnement économique. I. spécificités des PME et de leur management LES PME SONT DES ENTREPRISES SPÉCIFIQUES PRÉSENTANT PLUSIEURS CARACTÈRES QUI LES DIFFÉRENCIENT DES GRANDES ENTREPRISES. A. Qu'est-ce qu'une PME ? On nous parle souvent dans les médias de la PME en tant qu'entité propre, comme si ce terme caractérisait un seul type d'entreprise. [...]
[...] Morillon et M. Bechet fondèrent un petit moulin artisanal tracté par un cheval pour produire de l'huile de noix dans la petite ville de Saumur. Cette entreprise est devenue aujourd'hui une huilerie qui distribue ses produits dans le monde entier. Cette histoire commence avec un homme, Heinz Kohlmeyer, qui décide dans les années 90 de reprendre une affaire qui se portait très mal : une huilerie artisanale située à Saumur La Croix Verte et Tourangelle Il investit alors des fonds pour la rénover et la moderniser entièrement, avec l'idée de préserver le savoir-faire artisanal dans la production d'huile de noix en y adaptant des techniques et des procédés modernes et contre toute attente, cela fonctionne. [...]
[...] Les alliances stratégiques La coopération entre entreprises est un phénomène récent qui s'est fortement développé. La mondialisation et la pression de la concurrence toujours plus forte ont conduit les entreprises à coopérer pour assurer leur avenir lorsque ce n'est pas leur survie. Cette stratégie pourrait simplement se résumer en une phrase : s'allier pour se développer En effet, le principal problème de la PME étant celui du manque de ressources (manque de ressources pour se diversifier, manque de ressources pour internationaliser ) elle pourra, en s'alliant à une autre PME, agrandir ses ressources, améliorer son savoir-faire, développer de nouveaux produits, s'étendre hors du marché local Deux PME en concurrence directe sur un marché avec un type de produit précis qui s'allient pourront ainsi faire d'une pierre deux coups en transformant cette concurrence en alliance et en réalisant des économies d'échelles (en se regroupant, les partenaires peuvent obtenir de meilleurs prix des fournisseurs, diminuer leur coût par article et donc augmenter leurs bénéfices). [...]
[...] Les dirigeants de PME privilégient généralement la croissance interne à la croissance externe. Cependant, la mise en place de partenariats, ou d'alliances semble, en cette période de mondialisation, une solution fiable pour améliorer efficacement la compétitivité de l'entreprise, et pour l'amener à se développer au niveau international Les stratégies de croissance externe a. Les fusions-acquisitions C'est une stratégie de croissance externe qui consiste à s'immiscer dans le capital d'une société ou à la racheter en totalité mais sans intervenir directement dans sa gestion.» Elles sont généralement réalisées par des grandes entreprises qui vont littéralement absorber les plus petites, mais la tendance actuelle mène les PME à utiliser cette stratégie pour atteindre une position plus forte sur le marché, pour réduire la concurrence ou pour réduire le pouvoir de négociation des fournisseurs et clients. [...]
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