Faut-il des politiques spécifiques en faveur des PME ?

Résumé du document

Le développement de politiques spécifiques permet-il d'aider au mieux les PME? Ne faudrait-il pas plutôt mener des politiques plus générales et plus simples en évitant toute opacité ? Les politiques spécifiques mises en œuvre par l'Etat (I) ne semblent pas avoir répondu aux attentes de PME qui souhaitent une simplification et une politique plus globale. Malgré tout, l'hétérogénéité de la population PME et la faiblesse de certains pans de ce secteur invitent plutôt (désormais sous l'impulsion européenne) à trouver un équilibre entre politique globale et politique spécifique (II)

Extraits

[...] Au contraire, les PME constituent une solide et nécessaire base arrière pour les grands groupes en même temps qu'elles permettent une certaine flexibilité avec le développement de la sous-traitance. Les pouvoirs publics ayant pris conscience de l'importance des PME (qui ont continué à créer des emplois même pendant la crise) ont donc été appelés à développer des politiques spécifiques en leur faveur. Pour restaurer l'emploi, il faut donc nécessairement réhabiliter les PME. Cette réhabilitation passe par le développement d'une politique spécifique et ciblée. [...]

[...] La crise et le chômage ont rendu nécessaire une telle politique pour relancer l'emploi. Malgré tout, cette politique et la multiplication de systèmes spécifiques ne semblent pas avoir répondu aux attentes des PME. A cet égard, le développement d'une politique spécifique envers les PME était-elle le meilleur moyen de favoriser les PME et de relancer l'emploi ? II. Ces aides ne répondent pas totalement aux attentes des PME alors même que l'Union Européenne tend à prendre de plus en plus d'importance dans la définition et l'impulsion des politiques en leur faveur A. [...]

[...] Réduction des charges sociales pour les premières années d'existence. Idée de simplifier le code du travail (utilité du bilan social annuel pour les PME et TPE Favoriser l'accès à l'information des PME types d'aides différents : souvent les PME ne connaissent pas ou mal les aides auxquelles elles pourraient prétendre. Création d'une commission pour les simplifications administratives (décret du 02/12/98). Rééquilibrer les relations PME/administration, développer les évaluations dans l'administration (études d'impact) Simplifier la comptabilité, diminuer le nombre de petites taxes (le gouvernement s'y est employé ces dernières années), incitations fiscales à l'investissement . [...]

[...] La population des PME est donc divisée entre ceux qui souhaitent se développer et les autres. Il faut donc trouver un compromis entre politique générale et politique spécifique. Il faut différencier les aides et permettre un meilleur suivi administratif de leur utilisation. En même temps, il faut inscrire cette politique dans un cadre global plus général avec des objectifs clairs et précis pour créer une dynamique et pour éviter une trop grande complexification et opacité du système. Le rôle de l'Union européenne est croissant. [...]

[...] L'union européenne développe une politique PME spécifique. Il est vite apparu que la disparition des contrôles aux frontières ou l'harmonisation de certaines spécifications techniques ne suffisait pas à constituer une politique en faveur des PME. L'UE a donc les mêmes préoccupations que la France en matière de PME : simplification administrative, aide à la création d'entreprises, aide à la transmission, amélioration de l'environnement fiscal, développement de la formation et du partenariat, aide au financement. Une politique spécifique semble donc souhaitable tant le rôle des PME est important mais également pour répondre au mieux à une population qui risque très hétérogène. [...]