Synthèse sur les PME et le commerce extérieur. Comment consolider la position de la France à l'exportation, aller plus loin dans le soutien aux petites et moyennes entreprises : les aides apportées, les organismes dépendant de l'état, les organismes régionaux ou mixtes, les aides régionales, le cas breton... Tout pour avoir les clefs du succès à l'export, pour s'y lancer : les étapes de l'exportateur, les réglementations douanières...
[...] La faiblesse de ses parts de marché est là pour en témoigner : en Russie en Chine en Inde. Néanmoins, la conquête des marchés éloignés suppose aussi des entreprises aptes à se projeter à l'international, c'est-à-dire disposant d'un produit ou d'un service exportable et ayant les capacités de prendre des risques ainsi que d'investir en recherche-développement. Or, la France à ce niveau, un handicap et donc un défi à relever : la multiplication du nombre de ses entreprises exportatrices et plus particulièrement de ses PME indépendantes. [...]
[...] Les produits les moins taxés sont les denrées alimentaires de base, les plus taxées étant l'alcool et les cigarettes. taux réduit Autres taxes à l'entrée : - Guia de Importaçao: USD 70 somme forfaitaire payable pour l'obtention d'une licence d'importation. - Merchant Marine Renovation Fee: 25% du montant total du frêt (quelques exceptions: importations par le port de Manaus qui est une zone franche, importations destinées à l'Ouest Amazonien). - Les envois par avion entre USD 50 et USD sont soumis à une taxe de 60% sur la valeur FOB des marchandises. [...]
[...] À cet égard, le Conseil économique et social salue les initiatives de certains conseils généraux ou régionaux qui encouragent l'utilisation de ce dispositif par une prise en charge, souvent à hauteur de de la rémunération des VIE ; ( la mise en œuvre d'un tutorat par les structures françaises présentes localement pour combler l'absence de salariés détachés par la PME, ce afin de permettre aux VIE d'acquérir plus rapidement une culture internationale et de se constituer un réseau de contacts locaux. D. Améliorer les ressources financières des PME pour renforcer leurs capacités exportatrices Structurellement, les PME disposent de fonds propres insuffisants et d'une trésorerie limitée. Elles doivent investir pour partir à la conquête de marchés étrangers mais ne perçoivent pas immédiatement le retour sur leur investissement. [...]
[...] Il semble que d'autres grandes entreprises pourraient utilement s'inspirer de cette expérience. Dans un tout autre domaine, il arrive fréquemment que des ambassadeurs de la gastronomie française parviennent à entraîner des fournisseurs de matières premières ou de matériels, dans le cadre de contrats de know how (savoir-faire), afin de mieux garantir la qualité des prestations fournies. Ces initiatives mériteraient d'être plus soutenues, notamment par un accompagnement des entreprises dans leurs démarches de commercialisation. Un autre vecteur important de pénétration des marchés extérieurs est constitué par les Sociétés de commerce international (SCI). [...]
[...] De fait, les refus de marchandises et/ou retard d'expédition sont beaucoup plus coûteux à l'export que sur le marché domestique. Il faut également s'assurer que l'outil de production pourra faire face aux demandes supplémentaires générées par l'export et anticiper leur gestion, en assurant notamment leur préfinancement. Une fois le flux généré, il faut pouvoir honorer sans retard les nouvelles commandes, sous peine de perdre les nouveaux clients. Comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, il existe de nombreuses aides et appuis, pour les PME, permettant de pallier des capacités financières plus limitées. [...]
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