A titre liminaire, et à court terme, 2019 s'annonce comme une bonne année pour l'immobilier tertiaire.
[...] L'organisation des acteurs de ce marché illégal a été modelés sur celle des clans de la Mafia italienne. Les "bosses" de chaque groupe criminel d'entraidaient et partageaient les connaissances, compétences et savoir-faire en matière de fouilles, recel, et circulation des biens pillés, voire même s'échangeaient les objets antiques pour servir de modèles pour créer et commercialiser les objets de contrefaçon. Vol d'Héritage Culturel : caractérisé par la diversité des actions illégales, des modus operandi et des objectifs (vol de musées, de galeries d'art, de librairies et d'archives, fouilles clandestines, pillages) catégories de groupes criminels : Groupes criminels spécialisés dans le vol d'objet ecclésiastiques dans les Eglises ; Les vols individuels commis par des individus pour financer leur addiction à la drogue ; Le vol « à la commission », représentant une niche très limitée. [...]
[...] Ce même marché se révèle opaque à l'analyse de son organisation et de ses possibles liens avec le commerce criminel, malgré la possibilité de l'existence d'intelligence militaire sur le sujet. Une stratégie possible, une fois le postulat posé de la très forte possibilité d'un marché illégal criminel organisé, est la mise en place de codes de conduite et d'exigence de licence des objets vendus. Case Study sur le marché des antiquités archéologiques d'Irak de 1980 à 2009 Section 9. Thieves of Baghdad: The Global Traffic in Stolen Iraqi Antiquities, de Mathew Bogdanos, pages 143 à 174 Introduction L'auteur de cette section est le directeur du département en charge des investigations relatives au pillage du Musée d'Irak de 2003, en ayant passé plus de 6 ans à tenter de récupérer et retourner au peuple irakien son héritage (au final, près de la moitié des objets volés). [...]
[...] Les prix s'avèrent historiquement bas, ce qui est un indicateur de surabondance de l'offre, nourrie par le commerce illégal. C'est en été 2002 que le Secrétaire d'Etat Colin Powell a invoqué la règle du "Pottery Barn: You break it, you own it." signifiant au Président des Eatst-Unis qu'il serait tenu responsable des conséquences d'une longue occupation américaine en Irak. L'amère ironie de cette citation est que le pays tout entier apparaît comme une poterie en céramique brisée, via chacun de ces sites et musées ravagés, l'héritage culturel d'Irak continuant à être brisé jour après jour en fragments, site par site. [...]
[...] L'UNESCO a pour sa part attribué euros pour localiser, saisir et restaurer des objets volés du musée. L'impact limité de la mobilisation de la communauté culturelle internationale Section 7 - The Slow-Motion Disaster : Post-Combat Looting of Archaelogical Sites, pages 124 à 135 Cependant aucun de ces efforts internationaux n'a eu d'impact direct sur la sécurité des sites eux-mêmes. Pour cela, il aurait fallu en complément une action cohérente et robuste de la part de l'armée américaine, ou encore de l'OTAN, des néerlandais, des carabinieri italiens, ou des britanniques. [...]
[...] Présentation du retour d'expérience de l'auteur relativement au pillage du Musée National d'Irak Section 10. The Role of INTERPOL in the Fight Against the Illicit Trafficking in Cultural Property, de Karl-Heinz Kind, pages 175 à 181 Introduction L'auteur de cette section, Karl-Heinz Kind, est officier de police allemande travaillant au sein du Secrétariat Général de l'organisation de police criminelle internationale Interpol en qualité de coordinateur des activités d'Interpol en matière de crime de la propriété culturelle. Cette section retranscrit sa participation au groupe de travail international organisé par le Conseil Scientifique et Professionnel International des Nations-Unies l'ISPAC. [...]
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