La blockchain pourrait-elle révolutionner le monde de l'industrie ?
[...] En prenant en compte les économies réalisées grâce à un capital mobilisé moindre millions de dollars d'économies en plus sont réalisés. Si la technologie blockchain est totalement implémentée, moins de personnes et moins de systèmes informatiques seront nécessaires pour réaliser des triades et se charger de la livraison des titres. Toutes ces économies mentionnées ci-dessus seront partagées entre les banques, les brokers, les dépositaires et les chambres de compensation. Si les avancées permises par la blockchain sont prometteuses, il y a encore de fortes barrières au déploiement de cette nouvelle technologie. [...]
[...] La place financière de Paris cherche d'autant plus à être pionnière dans les recherches sur la blockchain qu'elle a perdu son rôle de place financière majeur depuis une dizaine d'années. Alors qu'elle comptait parmi les cinq plus grandes places financières mondiales il y a environ dix ans, elle est aujourd'hui classée 37[e] mondiale. Si Paris obtenait une avance dans le développement de cette nouvelle technologie, ce pourrait être l'opportunité pour elle de compter à nouveau parmi les places financières qui comptent. La première étape de la France est d'adapter au plus vite son cadre juridique et réglementaire à l'utilisation de la technologie blockchain. [...]
[...] Grâce à la blockchain, ce type d'erreurs n'existerait plus. Plus généralement, la blockchain permettrait dans le cas de la finance de rendre les processus de règlement et de validation des transactions plus rapides, plus efficaces et plus sûrs. Les délais de traitement des transactions seraient considérablement réduits, faisant économiser par la même occasion d'importantes dépenses opérationnelles. Les applications possibles de la blockchain sont telles que dans chaque pays ont émergé de nouveaux acteurs qui s'attellent à l'exploitation et la mise en place de cette technologie dans tous les domaines, et c'est notamment le cas de la France. [...]
[...] C'est un point également soulevé par Aaron Wright et Primavera de Filippi dans « Decentralized block chain technology and the rise of lax cryptography. » (2015). Dans le rapport « Distributed ledger technology: beyond block chains. » réalisé par le gouvernement britannique en 2016, il est précisé qu'à la différence des devises classiques, les bitcoins reposant sur la blockchain nécessitent une régulation spécifique dans la mesure où ils ont prouvé qu'ils peuvent fonctionner sans reposer sur le droit existant. Au contraire, le droit qui doit être respecté par chaque participant est celui défini dans le code informatique. [...]
[...] L'automatisation, la transparence et la sécurité que permet la blockchain rendent le recours à un intermédiaire inutile. En revanche, de nouveaux business modèles voient le jour. Par exemple tous les business modèles qui se sont développés dans l'univers du développement de logiciels d'entreprise autour des bitcoins (le modèle « Red Hat » notamment). De nouveaux métiers comme celui d'auditeur de smart contrastes ont aussi vu le jour. Position de la France sur le sujet Dans le rapport « Gouvernance de la Blockchain - les enjeux des chaînes de consensus pour la place financière de Paris » publié par CroissancePlus (groupe d'entrepreneurs réfléchissant à des sujets porteurs) (2016), et également dans le rapport « Fintech 2020 : reprendre l'initiative », également publié par CroissancePlus (2015), il est rappelé l'importance et le rôle que va jouer la blockchain dans des domaines variés, comme mentionnée précédemment. [...]
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