Analyse du positionnement de la culture française et de ses perspectives d’évolution par l’intermédiaire du marketing des arts et de la culture

Résumé du document

Le marketing, ce n'est pas manipuler les consommateurs pour vendre à tout prix un produit qu'ils n'auraient jamais acheté par ailleurs.

Extraits

[...] Contrairement à la démarche du marketing classique, le point de départ n'est pas le marché mais le produit culturel qui est au sein de l'entreprise. Ainsi, si une entreprise commerciale a comme objectif l'optimisation des profits, la production d'un bien qui n'attire pas les consommateurs, pourra être abandonnée si il ne se vend pas, alors que pour une entreprise culturelle, l'objectif serait d'avantage la mise en valeur d'un produit, sans nécéssairement avoir des considérations d'ordre commerciales. Cela tient à la définition même de l'oeuvre d'art. [...]

[...] Et si on veut retrouver un morceau c'est plus difficile L'objet est beau mais j'ai conscience que les vinyles qui sortent aujourd'hui sont aussi une manière de se démarquer." A noter que la dernière personne citée collectionne les CDs mais également les vinyles. Les personnes achetant des disques apprécient le côté matériel du support. Le fait de pouvoir toucher, manipuler l'objet, le voir, le déplacer ect. Le fait d'avoir à ouvrir le boitier, sortir le CD, toucher le support est alors perçu comme plaisant, essentiel. Bien entendu, les goûts musicaux des personnes ont un impact sur leur décision d'acheter un album : "Quand j'achète un disque, c'est que j'aime vraiment les compositeurs ou le groupe. [...]

[...] Ensuite vient la dimension affective, c'est à dire le ressenti du consommateur face à un produit. Pour finir, vient la dimension conative qui renvoie à la prédisposition du consommateur à l'action d'acheter un produit. La recherche est ici basée sur l'analyse des réactions d'individus, sur les raisons qui les poussent à adopter tel ou tel comportement. Les questions d'ordre statistique sont secondaires. C'est pourquoi l'étude quantitative a été exclue. En effet, l'étude quantitative, est une étude de marché dont les résultats sont quantifiables et qui est censée exprimer et représenter précisement ces résultats. [...]

[...] Ils font donc une disctinction entre "stars" et "petits artistes". Et c'est cette distinction qui guidera leur choix. Toutefois, cela pourrait être à nuancer dans la mesure où une personne à tout de même précisé : "De toute façon, les groupes pas connus, ils sont introuvables en téléchargement illégal". Ainsi, il est probable que l'aspect moral ne soit pas le seul frein au téléchargement de musique d'artistes moins connus, il y a également le fait que certains morceaux soit plus diffciles à trouver. [...]

[...] L'étude a pour but de faire apparaitre des comportements et motivations claires des consommateurs, à fin d'en tirer les renseignements qui seraient utiles à établir ce que pourraient stratégiquement entreprendre une entreprise culturelle pour mettre en avant l'art musical français à travaers la vente de CD. Toutefois le sujet comporte un volet délicat : celui de la question du téléchargemet illégal. Comme pour toute activité souterraine, la proportion de télécharment illégal est difficilement quantifiable car les personnes "fraudeuses" ne souhaitent pas mettre en avant le fait qu'elles fraudent. [...]