Il s'agit d'une correction de TD en macroéconomie ayant pour objet d'étude "l'équilibre de sous-emploi".
Ce document clair, exhaustif (16p) et très structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, sciences sociales, Économie, Gestion, Droit, science politique, sociologie, Stratégie d'entreprise, Institut d'Études politiques, IPAG, AES, GEA, LEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan de l'énoncé :
Question n°1. Quelles sont les différentes informations que vous fournissent les deux graphiques qui suivent ?
Question n°2. On considère une économie fermée composée uniquement des secteurs institutionnels des ménages et des entreprises non financières. Toutes les grandeurs sont exprimées en millions d'unités monétaires locales (uml). La période retenue est celle de l'année civile.
La fonction de consommation des ménages est la suivante : Ct = 12 + 0,8 Yt
• Expliquez cette formulation. Représentez la fonction de consommation et la fonction d'épargne des ménages.
• L'investissement des entreprises, exogène, est égal à 88 (ulm). Expliquez.
• Donnez l'expression de la demande globale agrégée de court terme, expliquez. Représentez-la sur un graphique. Vous représenterez ensuite l'offre globale de court terme.
• Déterminer le revenu d'équilibre Ye. En quoi est-on à l'équilibre en ce point ? Représentez cet équilibre en termes d'investissement et d'épargne prévus.
• On considère un revenu de 200 (uml). Dans quelle situation l'économie se trouve-t-elle ? Expliquez et représentez le mécanisme de retour à l'équilibre.
• Même question pour un revenu de 700 (uml).
En partant de l'équilibre initial, on suppose que, subitement, l'investissement souhaité des entreprises passe à 60.
• Quel est le nouveau revenu d'équilibre ? Comparez la variation absolue de la demande d'investissement à la variation absolue du revenu d'équilibre.
• Expliquez.
• Représentez le nouvel équilibre à l'aide de l'investissement et de l'épargne prévus.
On revient à l'équilibre initial, I=88 (uml). On suppose que les ménages souhaitent consommer 50 (uml) de plus pour tout niveau de revenu.
• Représentez le nouvel équilibre. Expliquez.
[...] Il y a équilibre sur le marché des biens et des services, mais le plein-emploi n'est pas assuré, équilibre de « sous-emploi ». Personne n'est incité à changer de position : les demandes sont satisfaites : demande de biens et de services par les ménages, demande d'investissement par les entreprises ou autrement, dit, l'investissement est égal à l'investissement désiré. Les ménages au chômage aimeraient certes consommer davantage, mais leur demande « n'existe » pas, demande potentielle ou notionnelle, car disposant d'un faible revenu, la seule demande qu'ils peuvent exprimer sur le marché est la demande monétaire correspondant à leur revenu. [...]
[...] (Bien expliquer aux étudiants que cette droite d'ajustement n'existe pas.) Puisqu'il en est ainsi c'est la preuve que le revenu disponible à la date t n'est pas le seul déterminant de la consommation à la date car si tel était le cas, les points seraient parfaitement alignés. C'est ce qu'explique le graphique 2. Il utilise les taux de croissance de la consommation et du revenu et non les valeurs en niveau, car c'est tout simplement plus parlant. Il met en évidence l'évolution à court terme de la consommation par rapport au revenu. [...]
[...] Les effets disparaissent presque totalement au bout de 6 ou 7 périodes. Le graphique suivant montre l'ajustement progressif de l'investissement (épargne désirée) à l'investissement désiré. Le phénomène est amorti parce que les ménages ne consomment qu'une fraction (0.8) de l'accroissement de tout revenu supplémentaire, de sorte que la production augmente au taux de 1 (pente de l'offre globale agrégée de court terme) alors que la demande globale désirée augmente moins vite (au taux de 0.8, propension marginale à consommer des ménages). [...]
[...] Puisque pour tout niveau de revenu, les ménages souhaitent consommer plus, c'est qu'ils souhaitent épargner moins. L'épargne désirée des ménages s'est forcément réduite. [...]
[...] On comprend mal comment les variables peuvent et ne peuvent pas être à la fois, comment il peut coexister des valeurs différentes. Cela vient du fait qu'on fait de la statique comparative dans laquelle on insère des mouvements d'ajustement des variables à leur niveau désiré, de la statique comparative avec un ajustement dynamique (fonction du temps) alors que le modèle est formalisé en instantané. Ce qui est censé se passer ici est très simple. Les entreprises du secteur des biens de consommation finale des ménages ne peuvent satisfaire la demande. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture