Il s'agit d'un mémoire de 58 pages intégralement rédigé répondant à la problématique suivante : La performance des banques françaises et anglaises durant la crise financière de 2008 et les méthodes qui ont permis de la traverser
[...] Ce virage règlementaire s'est traduit là aussi par des décisions stratégiques importantes au sein des banques européennes. Partie 1 - Facteurs et mécanismes de transmission de la crise économique et financière de 2008 La crise de 2008, que l'on surnomme la « Grande Récession » a de multiples facteurs et mécanismes de transmission (cf. le schéma en annexe) que nous étudions pour expliquer ce qui constitue la crise économique et financière la plus importante depuis la crise de Crise immobilière des crédits subprimes Tout d'abord, la crise économique et financière de 2008 prend ses sources dans divers facteurs, parmi lesquels l'abondance de liquidité dans le monde et les crédits subprimes jouent un rôle majeur Abondance de liquidités dans le monde En 2006, la masse monétaire représentait du PIB aux Etats-Unis contre en 1995. [...]
[...] La Société générale quant à elle ferme 440 agences de 2015 à 2020 ( de ses agences), la BPCE de son réseau (soit 400 agences sur les qu'elle détient), LCL et Crédit Agricole Île de France supprime respectivement 250 et 300 agences Modèles de sauvetage des banques européennes durant la crise de 2008 À travers l'étude des conséquences de la crise de 2008 sur les banques européennes, à savoir anglaises, allemandes et françaises, il ressort que trois modèles de sauvetage des banques ont été adoptés durant la crise de 2008 : la garantie publique sur les actifs des banques, la bad bank, la nationalisation. Toutefois, les effets la redistribution et la reprise du crédit ainsi que le coût supporté par le contribuable ne sont pas identiques (cf. tableaux 3 et 4 ci-après). La première solution porte dans la garantie publique sur les actifs des banques. En effet, l'injection de capitaux ne permet pas de s'en sortir si les bilans contiennent des actifs toxiques et des créances douteuses. [...]
[...] Cette dernière a fait deux fois faillites en moins de trois ans, (en septembre 2008 et en septembre 2011), en raison d'une crise de liquidité. À chaque fois, elle avait un ratio de solvabilité supérieur au montant exigé avec respectivement et (Pastré et Sylvestre p. 47). Quant à la BNP Paribas profite même de la crise de 2008 pour racheter Fortis pour seulement 15 milliards d'euros (dont 5 milliards seulement en « cash »). Après avoir rappelé la fraude Kerviel et ses conséquences au sein de la Société Générale nous étudions les résultats financiers du système bancaire français en 2008 et après la crise (3.2) 3.1 La crise de 2008 et la fraude Kerviel au sein de la Société Générale En 2006, la Société Générale était très rentable, c'est la deuxième banque française (derrière BNP Paribas) et se classe dans le monde 19[ème] en termes de capitalisation boursière, avec un bénéfice de 5,2 milliards d'euros (Pastré et Sylvestre p. [...]
[...] Toutefois, lors de la revente, la privatisation se traduit par une moins-value pour l'Etat qui perd 24 milliards de livres sterling (réparties entre 6 milliards pour la Lloyd's et 18 milliards pour la RBS). Or, du fait de la taille des plans de sauvetage des banques britanniques, cela fait peser des risques sur les finances publiques. Dès lors, on a pu craindre, comme cela s'est produit en Irlande en novembre 2009, que la crise bancaire ne se transforme en crise des finances publiques en raison du coût du sauvetage des banques par l'État. [...]
[...] Concernant les résultats, les quatre principales banques françaises ont passé l'examen avec succès. Elles affichent un ratio de fonds propres agrégé sur les quatre établissements de dans le scénario le plus défavorable, soit un niveau très supérieur au seuil de retenu dans le cadre de l'exercice stressé. Le test a également été positif pour les banques italiennes, portugaises et irlandaises, pays pourtant au cœur de la crise des dettes souveraines de la zone euro. En revanche, seize banques ont passé l'examen de justesse et huit banques européennes ont échoué. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture