Au travers de ce mémoire complet et entièrement rédigé, nous établirons une revue de littérature couvrant la définition du concept d'introduction en bourse et posant les hypothèses de leviers disponibles pour les sociétés émettrices candidates pour mettre toutes les chances de succès de l'IPO de leur côté, proposant ainsi l'examen des choix principaux s'imposant aux entreprises candidates.
Nous testerons ensuite ces hypothèses à l'aune d'une étude et analyse empirique établis sur les IPOs françaises des dix dernières années.
Enfin, nous formulerons une synthèse des préconisations (section III.), pour enfin conclure à l'issue d'une discussion générale (section IV.).
[...] Ils ont pu atteindre jusqu'au du montant de l'émission et être servis en priorité au terme de la période d'offre. Dans tous les cas, la part du flottant doit rester suffisante pour permettre le bon fonctionnement du marché secondaire post-IPO. Dans des conditions de placement parfois très délicates, en raison notamment de la volatilité des marchés, et malgré les engagements de souscription déjà obtenus, certains livres d'ordres ont pu ne pas être suffisamment couverts par les souscriptions des investisseurs. Les sociétés concernées peuvent alors avoir recours, pour permettre la réalisation de l'opération, à une souscription complémentaire de la part des actionnaires historiques, voire même, dans certains cas, à des parties liées à l'opération, ces souscriptions complémentaires formulés par les parties liées au projet d'IPO, intermédiaires ou actionnaires historiques devant alors faire l'objet d'une publicité par voie de communiqué de presse, en application des règles d'information au marché. [...]
[...] Savoir s'entourer La préparation de l'IPO, qui nécessite un minimum de quatre à six mois, suppose l'intervention de plusieurs acteurs. En particulier, compte tenu de la nécessité d'effectuer des restructurations préalablement à la demande d'admission, il est utile pour la société émettrice de s'entourer de prestataires disposant d'un savoir-faire reconnu, à l'image des cabinets d'avocats, d'expertise-comptable et de commissariat aux comptes. Également, l'entreprise émettrice candidate peut choisir d'avoir recours à une agence de communication afin d'assurer au mieux la gestion de la communication avec les journalistes. [...]
[...] Le choix de la période d'introduction en bourse peut revêtir une importance significative dans la réussite de l'IPO. Ainsi, les auteurs Ritter et Welch distinguent entre ce qui est communément appelé les périodes de hot market où les rentabilités initiales sont élevées, des périodes de cold market où au contraire les rentabilités initiales sont faibles. Cependant, pour les auteurs Helwege et Liang, les entreprises s'introduisant en bourse sur une période ou sur une autre ne présentent pas de différences significatives en matière de performances opérationnelles et boursières à long terme ni même des opportunités de croissance et un degré d'innovation divergentes. [...]
[...] Une telle structuration de l'opération permet un meilleur traitement des petits investisseurs. En définitive, à l'issue de l'OPO, le cours coté, fixé à l'issue de l'offre, doit tenir compte de la demande exprimée dans le cadre du placement garanti. Cotation directe L'IPO anciennement dénommée « procédure ordinaire » peut être réalisée sans offre de titres et s'adresse dans ce cas, soit aux sociétés déjà attachées à un marché (e.g., société étrangère), soit aux sociétés qui se détachent d'un marché (e.g., société souhaitant transférer la négociation de ses titres du marché libre ou d'Alternext vers l'Eurolist). [...]
[...] Il ressort de ses travaux que ces critères sont, d'une part, complexes, d'autres part, en permanente mutation. Les principales conclusions du chercheur sont récapitulées ci-dessous. Le premier enseignement est qu'il n'existe pas de check-list immuable de critères : il est donc préférable qu'une société candidate possède une connaissance fraîche et précise des critères de localisation, de ticket, de secteur, de stade de maturité et d'éligibilité aux FCPI des venture capitalists chez qui elle entend postuler (i.e. importance d'un ciblage préalable très précis des venture capitalists), ces critères non seulement pouvant changer dans le temps, mais également pouvant parfois être très précis ; Les critères des investisseurs en termes de secteur et de source du flux d'affaires sont variables dans le temps ; Les investisseurs donnent la priorité aux profils « en haut de la pile », rapidement et facilement accessibles, et qui sont issus d'une source de flux d'affaires de qualité ; Les investisseurs appliquent des critères différents aux sociétés selon le secteur d'activité de ces dernières ; Les venture capitalists se servent de l'information disponible tant sur le site qu'à l'extérieur (presse, autres venture capitalists et business analysts, jugement des tiers eprimé notamment par des certificats de reconnaissance accordés à la société (label FCPI, Investnet, appartenance à une communauté du site)) pour, non seulement vérifier l'adéquation de la société à leur portefeuille, mais également pour tester la pertinence du concept qu'elle propose. [...]
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