Ces quinze dernières années, le processus de déréglementation des marchés internationaux, notamment avec la disparition des barrières douanières, a poussé les multinationales à concevoir de nouveaux modes de gestion de leur production. Il s'agit pour elles d'optimiser leurs avantages concurrentiels en cherchant les solutions dans un environnement global et non dans leurs pays comme auparavant.
Chaque entreprise, dans sa recherche d'optimisation, se base sur trois aspects : politique, géographique et l'effet sur la chaîne de valeur globale.
Dans les faits, on constate deux types d'organisation : celles qui font le choix de l'internalisation et celles qui choisissent l'externalisation.
Les firmes centralisent ainsi les fonctions essentielles pour ensuite confier à d'autres acteurs la partie opérationnelle de leur activité, comme la production.
[...] On peut faire plusieurs commentaires sur cet article, notamment concernant les limites des systèmes de production internationaux. Premièrement, de nombreux pays sont exclus de cette logique. Il est impossible de s'y implanter, et donc d'y produire car ils sont dépourvus d'avantages concurrentiels. Cela peut être lié à différents facteurs comme des problèmes politiques, le manque de ressources naturelles, ou encore un coût de main-d'œuvre trop élevé. De ce fait, toute implantation ou délocalisation demeure impossible. A plusieurs reprises, l'article évoque la possibilité de délocaliser même la R&D dans des pays où le coût y est moindre. [...]
[...] Les firmes centralisent ainsi les fonctions essentielles pour ensuite confier à d'autres acteurs la partie opérationnelle de leur activité comme la production. Ainsi s'organisent des zones régionales de production, cela leur permet de mobiliser un grand nombre d'aptitudes et de savoirs sur et dans toutes les régions du monde. A partir de là, c'est désormais aux pays d'identifier leurs avantages concurrentiels pour se valoriser vis-à-vis des firmes qui internationalisent leur système de production. Contrôle par l'interne d'un système de production internationale : Intel. Le but de ce type de contrôle est de protéger et conserver ses avantages technologiques. [...]
[...] Les fournisseurs doivent donc se spécialisés sur une ou deux d'entre elles. Deux conceptions du monde sont envisagées sur ce marché. Un monde étendu où les acheteurs dominent la chaîne de valeur globale, un rétréci dans lequel Certains secteurs comme l'automobile sont plus ou moins protégés politiquement et ceci limite donc l'implantation de structure de production étrangère. Ainsi globalement les constructeurs automobiles se concentrent sur leurs marchés principaux pour produire leurs véhicules, hormis Ford et Toyota qui eux ont réussi à transnationaliser leur système de production dans le monde entier. [...]
[...] De ce système peut également naître un danger futur car les dominants sont ici les multinationales. Elles ont parfois, et de plus en plus, un pouvoir supérieur à certains états. A termes, cela peut être très dangereux. Le fait d'optimiser ses coûts en recherchant les pays où s'implanter en fonction du prix du travail, des taxes, de la situation politique ne nous apparaît pas comme une stratégie durable car la situation d'un pays pouvant évoluer très vite, les raisons d'installations ne seront plus réunies quelques années plus tard. [...]
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