Les sociétés organisent leur espace pour leurs activités et leurs besoins. L'espace est donc composé des éléments anthropiques (ponctuels, linéaires ou aréolaires) et des éléments du milieu naturel (cours d'eau, pentes, littoraux, déserts, montagnes, etc.). Les grands ensembles naturels dictent les choix d'occupation et d'activité humaine : atmosphère et climats, lithosphère et pentes, hydrosphère et répartition de l'eau. Mais, ces grands ensembles ne sont pas toujours favorables, les sociétés vivent avec la menace de l'aléa naturel (exceptionnel ou saisonnier), qu'elles craignent ou qu'elles attendent (mousson). Les sociétés connaissent aussi des risques technologiques liés à leur niveau de développement (l'usine AZF à Toulouse par exemple) (...)
[...] Des activités à risque Industries polluantes, aménagements rompant les équilibres naturels: déboisement des versants, déforestation, glissement de terrain, endiguements de fleuves, explosion urbaine (qui accentue la pression sur le milieu naturel), épuisement des ressources (sol, eau), font partie des activités humaines à risque. Les risques technologiques Le développement industriel et technique, la production énergétique et chimique, le transport et le stockage des produits dangereux ont accru les risques technologiques. Les pays développés n'en ont pas le monopole : Bhopal (Inde) en 1984, Tchernobyl (URSS) en 1986 et les marées noires, les pollutions d'origine agricole (Bretagne). L'Etat français a développé des normes SEVESO pour pallier ces risques technologiques essentiellement liés à l'industrie chimique et pétrochimique. [...]
[...] Comment font-ils face aux risques ? Il s'agit d'un territoire exposé à plusieurs types de risques naturels où la forte concentration démographique aggrave les risques et les activités industrielles exposent les Japonais à des risques technologiques majeurs. La prise de conscience des risques et les choix politiques d'aménagement sont cruciaux pour éviter de nouvelles catastrophes humaines, écologiques ou économiques. Etant donné nos modes de vie sédentaires et la littoralisation des populations (être au plus près des activités économiques et portuaires c'est-à-dire au cœur des échanges mondiaux), il est nécessaire de prendre en compte ces risques qui ne sont plus le fruit de la fatalité grâce au développement des infrastructures (constructions aux normes sismiques et anticycloniques) et des technologies de prévention à l'instar des satellites météorologiques ; ce qui n'empêche pas des drames comme lors du séisme qui a touché Haïti en Janvier 2010. [...]
[...] Les sociétés connaissent aussi des risques technologiques liés à leur niveau de développement (l'usine AZF à Toulouse par exemple). Le risque est la combinaison de l'aléa et des enjeux humains (personnes et richesses). Cette possibilité de survenance d'un événement susceptible de porter atteinte à l'équilibre naturel oblige les sociétés à des choix d'aménagements (définition de priorités, zones à éviter, zones inondables, etc.) et politiques (alerte, prévention, protection, solidarité, etc.). Comment concilier à la fois le risque, le bien-être, le développement économique et le respect de l'environnement ? [...]
[...] Il est toujours polémique car il y a encore des pays non convaincus, d'autres hypocrites, d'autres trop pauvres, d'autres très engagés et inflexibles, etc. Conclusion La protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur de notre temps, mais les choix des sociétés dépendent de leur degré de développement. Cependant, les lois et les conventions internationales ne se traduisent pas toujours dans les faits. Comment responsabiliser tous les acteurs et à différentes échelles, tout en sachant que le risque zéro n'existe pas ? Dans le cas du Japon, quelle est la nature des aléas ? Quels sont les risques pour les japonais ? [...]
[...] En effet, ils ne disposent pas encore tous de normes strictes ou d'une technologie adaptée ou des moyens de prévenir les risques. Les catastrophes y sont en général plus meurtrières. Développement ou protection ? Cette problématique est apparue au cours des années 1980 quand dans les pays riches s'est posé la question de la protection. Les Pays en développement suivent les dynamiques des pays riches pour rattraper leur retard mais ils commettent aussi les mêmes erreurs ; De plus en plus, ils sont incités à envisager un développement qui tienne compte de l'environnement, mais celui-ci est moins rapide, plus coûteux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture