Le renseignement humain - (HUMINT – « Human Intelligence »)

Résumé du document

Le renseignement humain, le HUMINT, reste le fondement essentiel d'une politique de renseignement.

Une critique largement formulée réside dans le sur-investissement des services américains dans le renseignement « technologique » (TECHINT), au détriment du renseignement humain.

Mais en fait, une analyse plus pointue fait apparaître que de telles déficiences avaient déjà été constatées lors de la première guerre du Golfe...

Extraits

[...] Le renseignement humain (HUMINT Human Intelligence Le renseignement humain, le HUMINT, reste le fondement essentiel d'une politique de renseignement. Une critique largement formulée réside dans le sur-investissement des services américains dans le renseignement technologique (TECHINT), au détriment du renseignement humain. Mais en fait, une analyse plus pointue fait apparaître que de telles déficiences avaient déjà été constatées lors de la première guerre du Golfe. Ainsi, pour Jono Fischbach, de la “Woodrow Wilson School” de West Lafayette, Indiana, In spite of the massive intelligence-gathering means at the disposal of several nations, including overhead reconnaissance and electronic intercepts, there seems to have been serious deficiencies in the general assessment of Iraq's nuclear program ( Such deficiencies may be the result of an inadequate devotion to human intelligence and an overreliance on technical collection. [...]

[...] government conduct, but the people who can best help U.S. agents penetrate effectively into terrorist organizations, for example, are not liable to be model citizens of spotless virtue. Operative regulations in this respect must balance national security interests with concern for American values and principles. Sur cette base, Richard A. Best Jr, conclut dans une étude réalisée pour le Congrès américain: Signals intelligence and imagery satellites have their uses in the counterterrorism mission, but intelligence to counter terrorism depends more on human intelligence (humint) such as spies and informers. [...]

[...] Ils constituent la base de travail du renseignement. On attend d'un service de renseignement qu'il soit en mesure d'informer de manière objective les autorités sur les dangers potentiels ou réels pour lintégrité et la pérennité des institutions démocratiques d'un pays. ( ) Il s'agit d'une problématique très délicate et complexe, en raison de l'importance des relations humaines dans les contacts entretenus entre agents et informateurs.[10] Le Comité R propose la définition suivante d'un informateur : une personne qui, rémunérée ou non, sollicitée ou spontanée, fournit des informations difficilement accessibles par d'autres voies et peut de ce fait encourir un risque matériel, moral ou physique. [...]

[...] Johnson is Managing Director of the Competitive Intelligence outsourcing & support bureau Aurora WDC. Road Map for National Security: Imperative for Change, The Phase III Report of the U.S. Commission on National Security/21th Century, The United States Commission on National Security/21th Century, January BEST Richard A. Jr, “Intelligence to Counter Terrorism: Issues for Congress”, CRS Report for Congress, February Congressional Research Service The Library of Congress Comité permanent de contrôle des services de renseignement, Rapport d'activités 2001 ou 1997 Comité permanent de contrôle des services de renseignement, Rapport d'activités 1997 ; GILL P., Policing Politics- Security Intelligence and the Liberal Democratic State Frank CASS and Co. [...]

[...] Il ne suffit pas de disposer de moyens techniques de recueil de renseignements, il faut savoir interpréter les données recueillies.[5] Jeffrey Richelson confirme: The increasing capability to collect intelligence via technical means has reduced reliance on human sources; however, human sources are not inconsequential. Such sources can be used to fill gaps - in some cases important gaps - left by technical collection systems. Mais un analyste américain est contraint d'admettre : government intelligence prefers satellite imagery to paying off informants - satellites can't lie to you - et ce fut là, effectivement, le principal reproche mais de taille adressé à la communauté du renseignement américaine après le 11 septembre. [...]