Il s'agit d'un cours de grande qualité ayant pour objet d'étude la présentation du modèle keynésien de base.
En l'occurrence c'est un cours de 1ère année en Licence de sciences économiques.
Ce document clair, très structuré, à vocation pédagogique s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, sciences sociales, Économie, Gestion, Droit, science politique, sociologie, Stratégie d'entreprise, Institut d'Études politiques, IPAG, AES, GEA, LEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e), pour préparer certains concours par exemple.
[...] On note cela Y = C + I + G + X − Z. Supposons pour commencer que l'Etat n'intervient pas dans notre économie fictive et qu'il n'y a pas de système de protection sociale+pas de relations avec l'extérieur. Le principal déterminant de la demande agrégée est la consommation des ménages. La fonction de consommation keynésienne (forme traditionnelle : C = C0 + cYd ) repose sur trois postulats : 1. le taux d'intérêt n'influence pas significativement la consommation. Seul le revenu disponible conditionne la consommation ; 2. [...]
[...] Il apparaît clairement qu'une hausse de l'investissement induit un accroissement plus que proportionnel du revenu 4 (∆Y > ∆I0 En réalité, le rapport entre la variation de PNB et la variation exogène ∆Y de la dépense est appelé le multiplicateur keynésien de l'investissement : mI = ∆I Il indique de combien augmente le revenu en réaction à une hausse de un euro de l'investissement. Ce multiplicateur est une fonction croissante de la Pmc : ∆Y Y′−Y = ′ = mI = ∆I0 I0 − I0 C0 +I0′ 1−c I0′ I ′ −I − C1−c 1 1−c = ′ = − I0 I0 − I0 − . Dans notre exemple chiffré, le multiplicateur est donc égal à 5. Ceci signifie qu'une hausse de l'investissement se traduira par une augmentation cinq fois supérieur du revenu d'équilibre. [...]
[...] lorsque le revenu s'accroît, la consommation s'accroît mais pas autant que le revenu. La propension marginale à consommer (Pmc) est le rapport entre la ∆C . variation du revenu disponible et la variation de la consommation : P mc = ∆Y d ′ ∆C −C La P mc est ici égale à : ∆Y = YC′ −Y = d d d deuxième postulat implique que 0 [...]
[...] Prenons un exemple numérique tout simple. Supposons que C0 = 50, I0 = 50 et c = 0.8. Le revenu d'équilibre est alors égale à YE = (50 + − 0.8) = 500. La consommation nationale représente C/Y = (50 + 0.8 ∗ 100)/500 = 450/500 = 90%. Nous pouvons ensuite utiliser ce modèle simple pour étudier les variations du revenu résultant des variations de l'investissement des entreprises. Si I0 augmente, alors pour tout revenu la demande est plus élevée : DA′ = C0 + cY + I0′ > DA = C0 + cY + I0 DA DA' E2 ∆ I0 DA E1 ∆Y Y Une variation exogène de l'investissement modifie l'ordonnée à l'origine de la fonction de demande agrégée. [...]
[...] L'écart est mesuré par l'investissement non voulu en stock. Quand les entreprises vendent moins qu'elles n'ont prévu, leurs stocks augmentent (et inversement). Ainsi, à gauche du point d'équilibre (en la demande agrégée est supérieure à la production : les firmes vont écouler leur stocks puis augmenteront tôt ou tard leur production pour faire face à la demande. DA(Y) > Y ⇒ + production ⇒ + Revenu distribués ⇒ + Yd ⇒ + DA(Y) mais la demande augmente moins vite que la production. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture