Délices de l'Ile-de-France, patisserie, chocolaterie de luxe, réglementation japonaise, Japon
La société « Les Délices de l'Île-de-France », SA au capital de 45 734 EUR, dont le siège social est à Cergy-Pontoise, élabore depuis quarante ans des produits de confiserie et de chocolaterie de luxe.
Créée en 1957 par Guy et Josette Briand, pâtissiers, la société n'a connu son véritable essor qu'à partir de 1981, année de la mise en œuvre d'un programme de développement fixant six priorités :
- créer de façon permanente de nouveaux produits de qualité exceptionnelle,
- investir en matériel neuf afin de diminuer les coûts de production et d'être compétitif sur les marchés tant en prix qu'en qualité,
- informatiser tout le secteur administratif.
[...] L'offre nationale En 1996, la production de chocolat s'élève à 300 milliards de yens. Les fabricants japonais sont principalement : Les très grandes firmes du secteur des kashi qui occupent surtout le créneau des produits destinés à la grande distribution. Les quatre principales se partagent plus de du marché. Ce sont Lotte (26,1 Meiji (19,2 Morinaga (14,8 et Ezaki Glico (13,4 Les petites entreprises, souvent regroupées en coopératives, dont les produits sont surtout positionnés dans le haut de gamme. Elles exploitent sous forme de franchises, des magasins (ou des corners dans les depâto) où elles vendent leurs chocolats frais. [...]
[...] Grands magasins. Employées de bureau. Grands magasins. Magasins de proximité. Terme japonais qui désigne toutes les préparations alimentaires sucrées ou non, consommées entre les repas, et incluant les confiseries, chocolats, chewing-gum, biscuits et snacks. La notion de DLC est différente au Japon et en France. Ici, il s'agit de la durée maximale de conservation du produit. [...]
[...] Jean Briand, dirigeant de l'entreprise et directeur export, entend continuer cette politique volontariste de développement sur les marchés extérieurs. Il a comme objectif prioritaire, pour ses produits chocolatiers, d'aborder le Japon. LES DÉLICES DE L'ÎLE-DE-FRANCE AU JAPON La société envisage de participer, avec l'aide de l'AREX (Agence Régionale d'Exportation), à l'exposition des régions françaises qui se tiendra en juillet 1998 à Tokyo. Ce serait pour elle l'occasion de rencontrer des partenaires potentiels et peut-être de conclure des accords de distribution. Jean Briand a reçu de la ME d'Osaka une note concernant le marché de la chocolaterie au Japon. [...]
[...] Les importateurs japonais prennent à leur charge cette analyse et facilitent ainsi les démarches à l'entrée des produits importés sur le territoire japonais. Les documents requis lors de l'importation sont : Un certificat d'analyse ; Un état descriptif du processus de fabrication ; Une liste des ingrédients (additifs inclus) précisant leur pourcentage. Droits de douane De pour les chocolats fourrés à 28 et pour les autres chocolats. Terme japonais qui désigne toutes les préparations alimentaires sucrées ou non, consommées entre les repas, et incluant les confiseries, chocolats, chewing-gum, biscuits et snacks. Japan External Trade Organization. [...]
[...] La diversité des produits et la capacité à innover sont des facteurs de réussite sur ce marché. Notons que les lancements de produits se font généralement en septembre. Annexe 4 : LA DISTRIBUTION DES CHOCOLATS AU JAPON Source : ME D'Osaka. Pour la chocolaterie, le circuit de distribution reste très traditionnel, long et complexe (grossistes primaires puis grossistes secondaires, grossistes locaux et enfin distributeurs). Un produit importé peut passer par dix intermédiaires avant d'atteindre le consommateur. Cette structure renchérit le prix du produit. [...]
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