Créé en 1952 par Francis Bouygues, père de l'actuel PDG Martin Bouygues, le groupe Bouygues est aujourd'hui présent dans 5 activités : la construction, l'immobilier, les routes, la télévision et la téléphonie mobile.
Bouygues Construction est le leader mondial de la construction. Présent dans le bâtiment, les travaux publics et le génie électrique et thermique (à travers sa filiale ETDE), son expertise couvre toutes les étapes, de la conception du projet à sa maintenance. Ses principaux concurrents sont Vinci et Eiffage.
Bouygues Immobilier est un acteur majeur des secteurs du logement résidentiel (appartements, maisons) et de l'immobilier d'entreprise (bureaux, commerces, hôtels). Ses principaux concurrents sont Nexity et Kaufman & Broad.
Colas (détenu à 96,5%) est leader de la construction et de l'entretien des routes avec une présence dans plus de 40 pays. Ses métiers regroupent la fabrication et la pose d'équipements de sécurité et de signalisation, la pose de canalisations, la fabrication et la pose de membranes d'électricité et la pose et l'entretien de voies ferroviaires. Ses principaux concurrents sont Vinci et Eiffage.
TF1 (détenue à 43%) est la première chaîne de télévision française avec une part d'audience de 31% chez les individus âgés de 4 ans et plus et 55% du marché publicitaire. Elle diffuse également des chaînes thématiques accessibles par câble ou par satellite comme Eurosport, TMC, TV Breizh et TF6. Elle participe enfin aux autres activités de la filière audiovisuelle, à savoir production, acquisition et ventes de droits, édition et distribution de DVD...
[...] La cession de la Saur à PAI Partners en novembre 2004 a confirmé un recentrage des activités sur deux piliers, la construction et la communication. L'opération de cession a été positive selon nous pour plusieurs raisons : la Saur ne disposait pas de taille suffisante par rapport à ses concurrents comme Suez ou Veolia, la rentabilité des capitaux employés était plus faible que celle d'autres activités comme Colas contre et le recentrage a sans doute amélioré le rating du groupe en bourse tout en apportant des liquidités. [...]
[...] L'argumentation avancée étant alors que le prix était excessif et une attribution de licence encore prématurée "au regard de la disponibilité des équipements". La priorité en la matière avait été fixée pour le lancement du GPRS qui devrait faire l'objet d'un lancement grand public en 2002. Or, en octobre 2001, le gouvernement français a revu les conditions d'octroi des licences en un sens plus favorable aux opérateurs. Ainsi, le prix du ticket d'entrée est ramené de 5 à 619 (montant déjà versé par France Télécom). [...]
[...] Elle participe enfin aux autres activités de la filière audiovisuelle, à savoir production, acquisition et ventes de droits, édition et distribution de DVD . Bouygues Telecom (détenu à est le troisième opérateur mobile français avec 17% du parc derrière Orange et SFR Le groupe Bouygues est également présent dans le secteur de l'énergie et du transport depuis le rachat en avril 2006 des 21% détenus par l'Etat dans Alstom, dont il revendique désormais 30% du capital. Nous renvoyons à notre étude Alstom pour de plus amples précisions. [...]
[...] Par ailleurs, la durée d'octroi de la licence a été portée de 15 à 20 ans. Comme nous l'avions anticipé depuis octobre 2001, cette réduction du prix du "ticket d'entrée " dans l'UMTS a amené Bouygues à reconsidérer sa position et à annoncer mi-avril 2002 vouloir postuler pour l'attribution d'une licence UMTS. Bouygues a précisé en mars 2006 que le déploiement de l'UMTS pourrait être possible en avril 2007, mais uniquement "dans quelques grandes villes". La préférence du groupe va à la technologie EDGE, intermédiaire entre le réseau GSM actuel et l'UMTS. [...]
[...] Il a finalement jeté son dévolu sur le groupe français Alstom, spécialiste de l'énergie et des transports, dont il a repris en avril 2006 les 21% du capital détenus par l'État français et dont il détenait au 5 octobre du capital. Bien que Martin Bouygues ait confirmé son intention de poursuivre cette montée au capital, il a réaffirmé sa volonté de rester en deçà de seuil au-delà duquel il serait contraint de lancer une OPA. Il n'a toutefois pas exclu l'hypothèse d'une prise de contrôle à moyen terme, relançant les spéculations sur la création d'un géant de l'énergie en fusionnant Alstom et Areva (un projet que l'amitié liant Nicolas Sarkozy à Martin Bouygues pourrait favoriser) et sur la sortie de la téléphonie mobile pour financer cette opération. [...]
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