L'art de la guerre (littéralement « Stratégie militaire de maître Sun) est considéré comme étant le premier traité de stratégie militaire écrit au monde. L'on associe cet ouvrage à un général nommé Sun Tzu. La découverte dans les années 1970 d'une tombe contenant divers textes militaires a permis de déterminer que « l'Art de la Guerre » de Sun Tzu date du début du Ve siècle av J-C. Cet ouvrage a été traduit et présenté en Europe pour la première fois en 1772 par le père Joseph Marie Amiot sous le nom « Les Treize Articles ».
Parler de la guerre comme un « Art » peut sembler choquant aux yeux de certains. Il est important de noter que l'ouvrage de Sun Tzu ne fait pas l'apologie de la guerre. Au contraire, l'auteur prône la diplomatie avant tout. La guerre n'est que la solution de dernier recours, et même un échec en soi. La guerre devient alors un véritable art, car il faut en maîtriser toutes les subtilités, la préparer, ruser et avoir une parfaite connaissance du terrain et de son adversaire. C'est en ayant la maîtrise de cet Art que, comme nous l'explique Sun Tzu, les guerres seront limitées dans le temps, et surtout limitées en terme de coûts humains et financiers.
On comprend donc à quel point l'œuvre de Sun Tzu, bien qu'écrite au Ve siècle av. J.-C., reste un écrit intemporel et extrêmement pertinent.
Une analyse courte de chaque chapitre semble pertinente dans le cadre de cet ouvrage car les 13 parties de l'œuvre sont indépendantes les unes des autres et présentent des concepts et préceptes distincts.
[...] Chapitre 4 : les formations militaires Le grand chef de guerre se tient toujours à l'abri de la défaite, tout en ne laissant jamais passer l'occasion de la victoire Avec l'évolution des armées, composées de milliers de paysans anonymes, la dimension festive de la guerre, propice aux actions d'éclat, au spectacle de la bravoure et de la victoire disparaît. Dès lors que les stratèges entrent en scène, la seule efficacité pratique est recherchée. De plus, le chef de guerre devra trouver en lui-même, c'est-à-dire dans ses actes, les ressources de la réussite. C'est en mettant en place des formations militaires étudiées, des techniques infaillibles du maintien de l'ordre que le général se rend invincible et invulnérable. Enfin, selon Sun Tzu, il faut vouloir vaincre avant de combattre pour espérer obtenir la victoire. [...]
[...] Une armée sans espions est comme un corps sans yeux et sans oreilles[2] Conclusion Dans l'Art de la Guerre Sun Tzu prône une conception féminine de la guerre. Il s'emploie à montrer que la guerre est affaire non pas de force et de vaillance, mais de ruse et d'humilité. Selon l'auteur, il y a des éléments et qualités indispensables qu'un commandant doit mettre en œuvre et posséder. À la lumière des 13 chapitres analysés plus haut, nous pouvons en retenir cinq. [...]
[...] Il est important de noter que l'ouvrage de Sun Tzu ne fait pas l'apologie de la guerre. Au contraire, l'auteur prône la diplomatie avant tout. La guerre n'est que la solution de dernier recours, et même un échec en soi. La guerre devient alors un véritable art, car il faut en maîtriser toutes les subtilités, la préparer, ruser et avoir une parfaite connaissance du terrain et de son adversaire. C'est en ayant la maîtrise de cet Art que, comme nous l'explique Sun Tzu, les guerres seront limitées dans le temps, et surtout limitées en terme de coûts humains et financiers. [...]
[...] Puisque la guerre est tromperie, il est possible de déterminer la conduite du général. Il faut tout d'abord évaluer le rapport de force pour ne pas se laisser prendre par surprise. La guerre est ainsi, selon Sun Tzu, subordonnée aux cinq facteurs suivants : la vertu, le climat, la topographie, le commandement, l'organisation. La vertu est indispensable, car le général qui arrive à gagner le cœur du peuple pourra espérer le faire combattre jusqu'à la mort. Dans les temps anciens, cette union était considérée comme le fondement de toute opération militaire. [...]
[...] Pour l'auteur, tout est affaire de rapidité à la guerre. Il faut profiter que l'autre ne soit pas prêt, surgir à l'improviste et attaquer ce qui n'est pas défendu, afin de désorganiser son ennemi. Puisque le commandant jette ses troupes au cœur du danger, il se doit de conjuguer avec les aléas du terrain, les sentiments de ses troupes et l'opportunité des avances et des replis. L'art du commandement permet d'unifier les volontés et l'intelligence du terrain, et de conjuguer la force avec la souplesse Chapitre 12 : attaques par le feu Maître Sun a dit : il existe cinq sortes d'attaques par le feu. [...]
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