Leroy Merlin, entreprise, segmentation du pauvre, bricolage, profils de pauvreté
Pour être au plus proche d'une stratégie efficacement intégrée par l'entreprise, il faut pouvoir apprécier clairement comment se détermine la segmentation du pauvre dans son secteur d'activité. Partant du postulat qu'aujourd'hui le pauvre est caractérisé par sa difficulté à consommer liée à son revenu disponible, dans un premier temps nous allons nuancer cette idéologie en s'adaptant aux particularités du secteur d'activité étudié : « Le bricolage ».
Puis, nous aborderons la définition détaillée du pauvre dans le domaine pour enfin décrire quelles pistes stratégiques peuvent être suivies pour correctement intégrer la problématique de pauvreté chez Leroy Merlin.
[...] Définition des profils de pauvreté dans la GSB Après ce premier constat du contexte actuel en France et du marché du bricolage, nous pouvons identifier 3 formes de pauvreté récurrente dans les GSB que ce soit chez Castorama, Leroy Merlin, Brico marché, Brico dépôt. Elles sont classées par ordre croissante selon l'impact qu'elles peuvent générer sur le marché du bricolage La pauvreté attenante et au budget et au savoir : Sachant que le marché du bricolage peut-être classé dans la satisfaction des désirs secondaires, il est difficile de pouvoir attirer les familles ayant déjà des difficultés à satisfaire leurs besoins primaires. [...]
[...] Adopter un comportement fataliste ne permettra pas de résoudre ce que j'appellerai la mutation du comportement du consommateur. La particularité des GSB démontre bien qu'il existe des problématiques de pauvreté mais pas là où tout le monde peut l'attendre. Quand certaines entreprises remettent en cause l'ensemble de leurs concepts de part une pauvreté économique lié à la crise, dans le cadre du bricolage, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une pauvreté du savoir bricoler qui entraîne une diminution des dépenses des clients et à terme des difficultés économiques pour les entreprises du secteur. [...]
[...] De plus, Il s'agit d'une forme de pauvreté qui malheureusement peut-être difficilement soutenable. Les concessions en termes d'action seraient trop lourdes financièrement pour obtenir un résultat. Par ailleurs, c'est un profil qui est rencontré dans de multiples secteurs d'activités hors bricolage il devrait faire partie d'une politique d'intérêt général Comment aider ces clients qui , par nécessité et non par volonté, recherche l'optimisation de leur budget en favorisant le do-it- yourself et en consommant le bon rapport utilisation/produit ? Comme nous avons pu le remarquer ce sont des clients avertis en bricolage qui viennent pour dénicher des produits UTILES, APPROPRIES et PAS CHERS. [...]
[...] Ainsi aujourd'hui, la bonne santé des GSB se résume à une fréquentation plus importante que la baisse du panier moyen jusqu'au jour où le point d'équilibre sera atteint, d'où la première problématique : Comment aider ces clients qui, par nécessité et non par volonté, recherche l'optimisation de leur budget en favorisant le do-it-yourself et en consommant le bon rapport utilisation/produit ? Ce constat est vrai pour une partie de la population. Il s'agit de personnes ayant réellement ressenties l'effet de la crise économique c'est- à-dire les familles à moyen et faible revenu. [...]
[...] Ce quartile limite le budget au rapport utilisation/produit. Il dispose d'un revenu de 1200€ à 1700€/mois/pers La pauvreté attenante au savoir : Elle se compose principalement des milieux familiaux qui jusqu'à présent ne passaient que par des prestataires mais qui désormais doivent limiter cette intermédiation pour faire soi-même mais elles ne possèdent pas les compétences. On observe des comportements de procrastination ou des comportements d'achats incongrus. Ils ont un revenu disponible supérieur aux autres formes de pauvreté et pourtant la part dédiée au bricolage est souvent sous-estimée. [...]
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